En ce début d’année 1657, les marchands rochelais s’affairent à l’expédition de leurs navires pour la Nouvelle-France. C’est le cas de Pierre Gaigneur et Jacques Massé qui sont à la recherche d’un navire pour y envoyer engagés, passagers et marchandises.
Les préparatifs
Le 20 janvier 1657[1], les marchands Pierre Gaigneur et Jacques Massé signent un contrat de charte-partie[2] avec Jacob Gillissen, maître et « capitaine après Dieu » du navire Les Armes d’Amsterdam, une flûte de 250 tonneaux. Comme c’est l’habitude de franciser les patronymes étrangers, le notaire Moreau l’identifie sous le nom de « Jacob Gilles ». Ce dernier est assisté d’Élie Durbois, son courtier et interprète.
Le capitaine Gillissen promet rendre son navire étanche et propre à servir les marchands Gaigneur et Massé qui seront tenus d’y mettre un maître et un équipage qu’ils voudront. Cependant, Gillissen demeurera toujours dans le navire et aura un garçon avec lui. De plus, il fournira la poudre, la mèche, les balles ainsi que les autres ustensiles nécessaires au voyage.
Les locataires seront tenus de fournir toutes les victuailles qu’il conviendra pour la nourriture du maître et de l’équipage, mais aussi celle de Gillissen et du garçon. Pendant toute la durée du voyage, ils donneront 60 livres par mois au capitaine Gillissen pour ses loyers et 150 livres pour son chapeau[3]. Le garçon recevra 50 livres par mois pour ses loyers. Le navire est assuré pour cinq mois à raison de 1 000 livres par mois. Les avaries se payeront entre les parties aux us et coutumes de la mer.
Advenant la confiscation du navire au Canada, les parties ont estimé le navire à 14 000 livres. Pour rassurer Gillissen du paiement du fret et des loyers, ainsi que des 14 000 livres, Gaigneur et Massé ont constitué leur « pleige caution, répondant et principal payeur pour eux » Antoine Grignon, marchand de La Rochelle, et son épouse Jeanne Suppet. Un renvoi à la fin du contrat de charte-partie indique que d’autres marchands s’ajoutent à Grignon, Suppet, Massé et Gaigneur à titre de certificateurs pour assurer le fret, les loyers et les 14 000 livres : Jean Garos, Louis Thibault et René Châtelier, marchands de La Rochelle.
Avant le départ, les marchands Gaigneur et Massé sont tenus de garnir, dégarnir, nettoyer et laver le navire « en bon père de famille ». Si possible, les parties conviennent que le navire soit accompagné d’autres navires pour l’aller du voyage.
Pour l’exécution du contrat, le capitaine Gillissen a élu domicile à La Rochelle en la maison de Jean Vandermeer située près de la Porte Neuve.
Les marchands rochelais Michel Moreau et Jean Rivereau emprunte de l’argent à la grosse aventure auprès de leurs compatriotes Jean Roy et Jean Chanjon. Le 20 mars[4], le notaire Jacques Savin rédige un état des marchandises employées dans « le mémoire des marchandises fournies et données à la grosse aventure pour les îles de Canada » par les sieurs Roy et Chanjon à Moreau et Rivereau totalisant 964 livres 8 sols et 2 deniers. On y retrouve, entre autres : 19 aunes de drap du Berry, sept douzaines de faux gallon, vingt aunes de drap, deux tapabords écarlates, quinze paires de gants garnis pour femme, six paires de gants noirs, cinq douzaines de fausse dentelle, quatre bonnets de satin avec argent fin et faux, 85 aunes de taffetas noir, trois écharpes de taffetas noir, deux paires de souliers en broderie pour femme, deux baudriers dont un à frange de soie, trois baudriers de marocain noir avec frange, etc. Il est mentionné que si Moreau et Rivereau ne peuvent vendre ces marchandises à leur profit, ils les mettront en mains de Guillaume Feniou à Québec. Ces marchandises sont chargées dans le navire Les Armes d’Amsterdam.
Le départ
Enfin prêt à faire voile, le navire Les Armes d’Amsterdam quitte La Rochelle le 10 avril. Il est armé de dix pièces de canon et six mousquets.
De l’équipage, nous connaissons :
- Jean Guyonneau (41 ans), capitaine
Des passagers, nous connaissons :
- Jacob Gillissen, maître et capitaine, et un garçon
- Pierre Voyer d’Argenson, nouveau gouverneur de la Nouvelle-France
- Martin de Lyonne, père jésuite
- René Robineau de Bécancour
- Charles-Joseph Ailleboust de Muceaux
- le fils de Jacques Leneuf de La Poterie
- Pierre Gaigneur, marchand, de La Rochelle
- Jacques Massé, marchand, de La Rochelle
- Michel Moreau, marchand, de La Rochelle
- Jean Rivereau dit Lahune, marchand, de La Rochelle
Les engagés d’Antoine Grignon, Pierre Gaigneur et Jacques Massé, au nombre de 40, sont :
Jean Albert | Pierre Gezeron |
Pierre Albert | François Giron |
Pierre Augereau | François Gourdon |
Jean Basset | François Guynard |
Jean Benoit | Pierre Laurent |
Laurent Benoit, 18 ans | Michel Le San |
Laurent Benoit, 28 ans | Jean May |
Pierre Bire | Guillaume Meon |
Michel Bouchard | Simon Minouneau |
Nicolas Bouchard | André Pillet |
Guillaume Boucquet | Jean Redon |
Jean Bourrasseau | Michel Regnauleau |
Jean Brisset | Joachim Reguindeau |
Mathurin Brunet | Clément Richard |
Jean Charpentier | Élie Riollet |
Jean Cotereau | Mathieu Riorteau |
Robert Couillaud | Michel Rocheron |
Grégoire Deblois | Jacques Rollé |
Jean Durant | Antoine Serre |
Jacques Fouillou | Michel Touzeau |
La flotte de 1657 pour Québec est composée de cinq navires dont trois partent de La Rochelle et les autres de Saint-Nazaire et de Rouen. Ils sont :
- Les Armes d’Amsterdam (250 tx), de La Rochelle (capitaine Jean Guyonneau), frété par Pierre Gaigneur et Jacques Massé;
- Le Nantois, de Saint-Nazaire, frété par le sieur Lecerq, marchand à Nantes;
- Le Saint-Sébastien, de Rouen (capitaines Guillaume et Jean Poulet);
- Le Taureau (150 tx), de La Rochelle (capitaine Élie Tadourneau), frété par François Peron;
- La Vierge (150 tx), de La Rochelle (capitaine Fabien Marot), frété par Fabien Marot (1/3).
Alors qu’il est à 45 degrés de latitude, le capitaine Jean Guyonneau est surpris par le mauvais temps qui emporte le gouvernail et l’éperon du navire ! Ce dernier est « tellement ébranlé » qu’il est largué ! Il fait « eau par le devant tellement » que le capitaine est contraint de relâcher à Limerick en Irlande avec le consentement du gouverneur d’Argenson, de plusieurs passagers et gens de condition. Il y demeure au moins un mois pour faire rajuster son navire.
Vingt-quatre heures après son départ de Limerick, le navire fait « grand eau » de sorte qu’ils sont tous obligés de travailler incessamment à la poupe. Le navire doit relâcher à la rivière de Kenmore, à vingt lieues de Limerick, pour y faire faire les réparations nécessaires.
Le navire quitte l’Irlande le 28 juin et arrive en Nouvelle-France le 20 août. Le Journal des Jésuites raconte l’arrivée du navire Les Armes d’Amsterdam à Québec : « Arriva à 4 heures du matin, M. le Gaigneur qui porta nouvelles que son vaisseau était à l’île aux Coudres, qu’il avait relâché deux fois en Irlande; que M. d’Argenson, gouverneur, le P. Lionne, M. Becancour, M. des Musseaux et le petit de La Poterie, étaient retournez de France[5] ».
Donc, le nouveau gouverneur Pierre Voyer d’Argenson, le père jésuite Martin de Lyonne, René Robineau de Bécancour, Charles-Joseph Ailleboust de Muceaux, le fils de Jacques Leneuf de La Poterie et peut-être aussi d’autres passagers sont retournés en France à la suite de l’une ou l’autre des relâches en Irlande[6].
À Québec, Jean Rivereau dit Lahune et Michel Moreau vendent une partie de leurs marchandises à Élie Godin et René Lavoie, habitants de la côte de Beaupré. Ces derniers s’obligent, le 16 septembre[7], de leur payer la somme de 101 livres 3 sols en castors assortis avant la fête de Pâques 1658.
Le retour
Le navire Les Armes d’Amsterdam quitte Québec le 15 octobre, avec à son bord le frère jésuite Pierre Feauté[8], et arrive à La Rochelle en décembre.
Les marchands Jean Roy et Jean Chanjon déposent une requête, le 29 décembre, afin que soit interrogé Jean Guyonneau devant l’Amirauté de La Rochelle concernant les grands frais et avaries sur les marchandises chargées à bord du navire Les Armes d’Amsterdam et du fait qu’il est revenu en France sans pelleteries pour leur compte.
Le capitaine Guyonneau fait sa déposition, le 3 janvier 1658[9], devant le juge et le procureur du roi de l’Amirauté. Après avoir prêté serment et dit être âgé de 41 ans, Guyonneau raconte que le navire est arrivé tard à Québec. La saison était avancée que déjà les navires de Fabien Marot (La Vierge), d’Élie Tadourneau (Le Taureau), du capitaine Poulet (Le Saint-Sébastien) et du marchand Lecerq (Le Nantois) ont « porté » toutes les choses nécessaires et chargé toutes les pelleteries qui y étaient !
À Québec, Guillaume Feniou, tant pour lui que pour son associé Léonard Compain, et les nommés Jean Rivereau dit Lahune et Michel Moreau, tous débiteurs de Jean Roy et Jean Chanjon, n’a pu charger aucunes pelleteries pour leur compte. Tout ce qu’il aurait pu faire, c’est d’en trouver pour payer le fret des marchandises expédiées à Québec !
Le capitaine Guyonneau termine sa déposition en disant qu’il « a certaine connaissance qu’il n’a été envoyé aux dits sieurs Roy et Chanjon aucuns effets du lieu de Québec ».
Il faut comprendre leur désarroi, car la cargaison de peaux de castors retournant en France à l’automne 1657 valait au moins 45 000 livres[10] !
Accord avec les créanciers
Pour obvier aux poursuites de leurs créanciers, Antoine Grignon, Pierre Gaigneur et Jacques Massé (qui est à Québec) leur proposent de se contenter « quand à présent » de recevoir la somme de 6 056 livres 1 sol. Cette somme provient de la vente et livraison des castors vendus par eux comme appert le procès-verbal du 2 mars :
Revenus | |
22 paquets de castors secs | 4 446l 15s |
6 barriques de castors gras | 10 844l 10s |
106 livres de castors gras | 1 200l |
Total | 16 491l 5s |
Dépenses | |
À Jacob Gillissen, pour fret du navire (3 953l 5s et 4 446l 15s pour l’achat de 847 livres de castors secs) | 8 400l |
Gages et salaires de l’équipage | 2 000l |
À Depont, huissier, pour frais de vente des castors | 35l 4s |
Total | 10 435l 4s |
Montant à partager entre les créanciers | 6 056l 1s |
Le 3 avril 1658[11], les créanciers de Grignon, Gaigneur et Massé s’accordent ainsi :
Montants partagés entre les créanciers du navire Les Armes d’Amsterdam pour son expédition à Québec en 1657. |
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Créanciers |
Somme principale (livres) |
Intérêt(%) | Total(livres) | Répartition3 avril 1658(38,5 %) | Resteà payer |
Anne Gassan | 2 000 | 30 | 2 600 | 1 001l | 1 599l |
Jean Béraudin et Pierre Guibert | 1 000 | 30 | 1 300 | 500l 10s | 799l 10s |
Barthelémy Conges, faisant pour Henri Bibaud | 1 000 | 30 | 1 300 | 500l 10s | 799l 10s |
Richard Creaghe | 1 500 | 30 | 1 950 | 750l 15s | 1 199l 5s |
Pierre Allaire, faisant pour Vincent Héron | 1 000 | 30 | 1 300 | 500l 10s | 799l 10s |
Théodore et Jean Cailteau, père et fils | 800 | 30 | 1 040 | 400l 8s | 639l 12s |
Jean Thomas Lachapelle | 600 | 30 | 780 | 300l 6s | 479l 14s |
Gédéon Théroulde | 400 | 30 | 520 | 200l 4s | 319l 16s |
Pierre Boursault | 500 | 30 | 650 | 250l 5s | 399l 15s |
Pierre Delafond | 400 | 30 | 520 | 200l 4s | 319l 16s |
Jacques Goilard | 600 | 30 | 780 | 300l 6s | 479l 14s |
Jean Debortuste | 500 | 30 | 650 | 250l 5s | 399l 15s |
Constantin Crüeppenning | 500 | 30 | 650 | 250l 5s | 399l 15s |
Pierre Garbuzard | 500 | 30 | 650 | 250l 5s | 399l 15s |
Jean Garos | 300 | 30 | 390 | 150l 3s | 209l 17s |
Pierre Arnault | 300 | 30 | 390 | 150l 3s | 209l 17s |
Jeanne Maréchal, veuve d’André Auboyneau | 200 | 30 | 260 | 100l 2s | 159l 18s |
Total | 12 100l | 3 630l | 15 730l | 6 056 l 1s | 9 673l 19s |
Sur la somme de 9 673 livres 19 sols qui reste à payer (et les 15 % de profits aventureux), Grignon, Gaigneur et Massé promettent de courir « seuls » les risques sur les marchandises qu’ils chargeront sur les navires Le Prince Guillaume ou Le Sacrifice d’Abraham pour les expéditions de 1658 à destination de Québec. Pour ce faire, ils nomment Jacques de Lamothe, marchand à Québec, pour marquer et inventorier les castors qu’ils espèrent embarquer à destination de La Rochelle à l’automne 1658.
Le 12 avril 1658, au greffe de l’Amirauté, un nommé Boudaud retire le sac du procès intenté par Pierre Gaigneur contre Jacob Gilles (Gillessen).
Chose promise, chose due ! Le 13 février 1659[12], les créanciers aventureux du navire Les Armes d’Amsterdam (expédition de 1657) se réunissent devant le notaire rochelais Pierre Moreau pour partager la somme de 11 125 livres (9 674 livres de principal à 15 % de profits) :
Répartition des montants à partager entre les créanciers du navire Les Armes d’Amsterdam pour son expédition à Québec en 1657. 13 février 1659. |
|
Anne Gassan | 1 840l 9s |
Jean Béraudin et Pierre Guibert | 919l 7s |
Barthelémy Conges, faisant pour Henri Bibaud | 919l 7s |
Richard Creaghe | 1 379l 2s |
Pierre Allaire, faisant pour Vincent Héron | 919l 7s |
Théodore et Jean Cailteau, père et fils | 735l 9s |
Jean Thomas Lachapelle | 551l 11s |
Gédéon Théroulde | 367l 13s |
Pierre Boursault | 459l 12s |
Pierre Delafond | 367l 13s |
Jacques Goilard | 551l 11s |
Jean Debortuste | 459l 12s |
Constantin Crüeppenning | 459l 12s |
Pierre Garbuzard | 459l 12s |
Jean Garos | 275l 14s |
Pierre Arnault | 275l 14s |
Jeanne Maréchal, veuve d’André Auboyneau | 183l 15s |
Total | 11 125 livres |
Ainsi donc, grâce aux profits encourus en 1658, les marchands Antoine Grignon, Pierre Gaigneur et Jacques Massé sont acquittés de toutes les charges mentionnées dans la charte-partie du 20 janvier 1657.
L’expédition du navire Les Armes d’Amsterdam à Québec en 1657 est un exemple courant des problèmes financiers des affréteurs de navires pour un voyage outre-atlantique ! Malgré les avaries et radoubs du navire Les Armes d’Amsterdam, ses deux relâches en Irlande, les frais supplémentaires de nourriture pour l’équipage, les passagers et les engagés pendant au moins un mois à Limerick (Irlande), etc., la riche alliance familiale Grignon-Gaigneur a grandement facilité cet accord avec les créanciers.
[1] AD17. Notaire Pierre Moreau. Registre 3 E 59/261, fol. 22 et 23r. 20 janvier 1657.
[2] Une charte-partie est un acte constituant un contrat conclu de gré à gré entre un fréteur et un affréteur, dans lequel le fréteur met à disposition de l’affréteur un navire. Le nom vient de ce que le document était établi en deux exemplaires que l’on découpait par le milieu pour en remettre deux moitiés à chaque partie. Mémoire d’un port. La Rochelle et l’Atlantique XVIe-XIXe siècle. Musée du Nouveau Monde, La Rochelle, 1985, p. 25.
[3] Gratification accordée par convention au capitaine d’un navire.
[4] AD17. Notaire Jacques Savin. Liasse 3 E 2053. 20 mars 1657.
[5] Abbés Laverdière et Casgrain, Le Journal des Jésuites, Québec, Léger Brousseau, 1871, p. 218.
[6] Marcel Trudel, Histoire de la Nouvelle-France, Montréal, Éditions Fides, vol. III : La seigneurie des Cent-Associés, t. I : Les événements, 1979, p. 249.
[7] BAnQ. Notaire Guillaume Audouart. 16 septembre 1657.
[8] Abbés Laverdière et Casgrain, op. cit., p. 220.
[9] AD17. Fonds de l’Amirauté de La Rochelle. Documents du greffe. B 5663, pièce 239 (anciennement pièce 120).
[10] Marcel Trudel, op. cit., p. 269.
[11] AD17. Notaire Pierre Moreau. Registre 3 E 59/261, fol. 92, 93 et 94. 3 avril 1658.
[12] Voir note 11.
Parmi les engagés, vous nommez Mathurin Brunet, il s’agit en fait de Mathieu Brunet dit Létang, je sais qu’il y a eu un Mathurin Brunet mais pas sur ce navire. ref.: (377) Mathieu BRUNET, 20 ans, d’Olonne, près des Sables, 60L par an.
L’engagé Brunet de 1657 se prénomme MATHURIN et il est originaire d’Olonne. Mathieu Brunet dit Létang serait originaire de Normandie (Orne). Vous cité Debien (engagé numéro 377), assurément une erreur de lecture de sa part. Je peux vous envoyer une photographie du contrat d’engagement pour que vous constatiez par vous-même.
J’aimerais bien avoir cette copie, au fait ceci remet en question l’arrivée de Mathieu (mon ancêtre)
Sur quel navire et surtout quand est-il arrivé ?
Je vous l’envoie par courriel.
Merci pour cet article. Mon ancêtre est Joachim Reguindeau et je connaissais déjà pas mal son histoire mais pas celle du navire en question. Désolé du retard mais comme on dit mieux vaut tard que jamais. MR
Bonjour j’aimerais bien connaitre ce que ce monsieur Mario Riendeau connait sur Joachim Reguindeau qui est aussi mon ancêtre. Serait-il possible d’entrer en contact avec lui?
Merci
Je suis natif de Boucherville et notre ancêtre fait partie des 17 premiers concessionnaires ( Joachim Lot No 10 ) qui sont arrivés avec Pierre Boucher des Trois-Rivières pour fonder Boucherville en 1667. Je possède 2 Livres ( Écrits par Lucille Riendeau Tome 1 Tome 2 ) sur une partie de l’histoire de notrre ancêctre. Je suis curieux de partager d’autres informations sur notre ancêtre etr ses descendants
Merci pour les infos. Mon ancêtre est Jacques Massé. Vous avez fait un travail de moine.
Just beginning my investigation into the Michel Rochereau/Rocheleau genealogy. I am of the line: Michel – Francois Xavier – Francois Antoine-Antoine-Pierre-Abraham-Joseph-Ulderic. Am I to understand from this article that Michel Rochereau left La Rochelle France on April 10,1657 on the Les Armes d’Amsterdam, arriving August 20 1657 in Quebec. I didn’t note his name listed as known passenger or crew. Did I miss something
Ces dates sont mentionnées dans le rapport de voyage du navire.
Reference: ROCHELEAU ( Rochereau / Rocheron / Rushlow / Etc. ); Canada – U. S. A.
I am the 10th Generetions, under Michel Rochereau (Rocheleau).
Ancestral line: Michel; Francois; Francois; Antoine; Pierre; Abraham; Napoleon; Alcee; George Alcee, than Myself (G. J. R.).
REQUEST: Please can you have Ms. Suzanne C. Ledoux, contack me, thanks.
PHONE; ( 937 ) 356-7688 Cell, and / or, my E-Mail below.
G.J.R.
Que de travail Merci beaucoup. J’ai trouvé le nom de mon ancêtre sur ce bateau. Toujours génial de connaitre tout l’on vient. Merci infiniment.
Bonjour M. Perron, n’y aurait-il pas erreur sur la personne du nouveau gouverneur Pierre Voyer d’Argenson, comme passager sur le navire Les Armes, d’Amsterdam de 1657 ? Selon l’historien Jacques Mathieu (DBC Pierre Voyer d’Argenson), il serait arrivé à Québec que le 11 juillet 1658
Merci
Bernard Laporte
Bonjour M. Laporte,
Mon article traite de 1657 et non de 1658.
« Le navire quitte l’Irlande le 28 juin et arrive en Nouvelle-France le 20 août. Le Journal des Jésuites raconte l’arrivée du navire Les Armes d’Amsterdam à Québec : « Arriva à 4 heures du matin, M. le Gaigneur qui porta nouvelles que son vaisseau était à l’île aux Coudres, qu’il avait relâché deux fois en Irlande; que M. d’Argenson, gouverneur, le P. Lionne, M. Becancour, M. des Musseaux et le petit de La Poterie, étaient retournez de France[5] ». »
Donc, le nouveau gouverneur Pierre Voyer d’Argenson, le père jésuite Martin de Lyonne, René Robineau de Bécancour, Charles-Joseph Ailleboust de Muceaux, le fils de Jacques Leneuf de La Poterie et peut-être aussi d’autres passagers sont retournés en France à la suite de l’une ou l’autre des relâches en Irlande[6].
Après une tentative en 1657, Voyer d’Argenson est revenu en 1658. Étonnant que le DBC ne le mentionne pas !
Guy
Great job. Your explanation is most intriguing and did a lot to my understanding on how shipping in the 1600’s occurred. My ancestor Adrien Isabel came from Normandy to Quebec sometime around 1650’s and is one of the founding families on the Ile d ‘Orleans. I understand from my research that it is difficult or nearly impossible to know precisely the ship that he sailed on and the date. If you could shed some light or direction I could take to help me tell the Isabel story would be most appreciated.