392 – Les expéditions du navire Le Saint-François-Xavier pour La Rochelle et Québec en 1691

La flotte de 1691 à destination de Québec est composée d’au moins dix-huit navires connus : treize de La Rochelle (La Famille, La Licorne, La Nouvelle Paix, L’Aimable, Le Jean, Le Notre-Dame du Rosaire, Le Saint-François de Paule, Le Saint-François-Xavier, Le Saint-Jean, Le Saint-Mathieu, Le Saint-Nicolas, Les Armes de la Compagnie du Nord, L’Honoré), deux de Bordeaux (La Fleur de Mai, L’Inclination) et trois de Rochefort (Le Hazardeux, Le Soleil d’Afrique, L’Envieux). expédition_blogue

Le navire Le Saint-François-Xavier (200 tx) était la propriété du capitaine Jean-François Bourdon Dombourg depuis au moins 1680 et ce, jusqu’à son décès en octobre 1689. Après les affiches apposées au canton des Flamands (31 janvier, 4 février, 8 février), la tierce partie du navire qui appartenait à feu Dombourg, est vendue aux enchères au marchand rochelais Jean Gitton, le 11 février 1690[1], pour la somme de 4 610lt.

Selon l’état des navires de La Rochelle du mois de décembre 1690[2], ce navire est de fabrication hollandaise et est âgé de 13 ans. Il appartient aux héritiers Dombourg.

Si les expéditions du navire, à l’automne 1690 pour Québec et au printemps 1691 pour La Rochelle, sont sous la responsabilité des héritiers Dombourg et consorts, celle de l’automne 1691 s’effectue avec un nouveau propriétaire, Louis Leber de Saint-Paul.

Expédition à La Rochelle

Partis au printemps 1690, les navires Le Glorieux et Le Saint-François-Xavier ne peuvent rentrer en France à cause du siège de Québec. Ils sont contraints de passer l’hiver à l’Île Percée. De conserve avec Le Glorieux, le navire Le Saint-François-Xavier quitte la rade de Québec, le dimanche 13 mai 1691, avec Monseigneur de Saint-Vallier à son bord, au grand dam de la cabaretière Anne Videau, épouse d’Étienne Blanchon.

En effet, le 24 avril auparavant[3], une sentence de la Prévôté de Québec défend à Videau de quitter le pays sans avoir réglé sa dette envers le marchand Charles Patu, suivant une obligation de 1 283lt, du 27 août 1690, pour « vins à elle fournis en gros depuis plusieurs années pour le commerce de vin qu’elle fait à Québec » et pour l’entretien et la subsistance de sa famille. Ainsi, défenses sont faites à tous capitaines et propriétaires de navires d’embarquer Anne Videau sous peine de payer ladite somme. Elle récidive en mai 1692, en vain. Rappelons que Blanchon est absent du pays depuis au moins huit ans.

Dans une lettre adressée à Cabaret de Villermont, le 26 juin 1691[4], Michel Bégon écrit que M. l’évêque de Québec arriva à La Rochelle en parfaite santé et qu’il va le garder quelques jours à Rochefort.

Il ne m’a pas expliqué le but de son voyage.

Lettre de Michel Bégon, 26 juin 1691[5]

Expédition à Québec

Probablement au début de juillet[6], à la demande de Louis Leber de Saint-Paul (nouveau propriétaire), qui a dessein d’envoyer son navire au Canada et aux Îles de l’Amérique sous la conduite du capitaine François Pillet, le juge de l’Amirauté de La Rochelle fait venir les marchands rochelais Guillaume Jousselin et Jacques Tartas pour attester que son navire est bel et bien dans le bassin de La Rochelle, où ils le voient quotidiennement.

Signature de Louis Leber de Saint-Paul (1691).

Le 19 juillet, le receveur des fermes du roi au bureau général de La Rochelle certifie avoir délivré gratis au capitaine du navire Le Saint-François-Xavier une permission du roi, donné à Versailles le 9 juillet, pour aller « en Canada et ensuite aux îles de l’Amérique même en celles de Cayenne, La Tortue et côte de Saint-Domingue ».

Le navire sera chargé de marchandises et denrées pour vendre, échanger et négocier avec les habitants desdits lieux et y portera le nombre d’ouvriers, engagés et passagers qui voudront s’embarquer. Le capitaine pourra recharger le navire de marchandises et denrées qu’il trouvera pour son compte ou à fret. Il lui est défendu de charger des peaux de castors sous peine de confiscation à moins d’obtenir l’autorisation de l’agent général de la Compagnie de la ferme de Canada à Québec.  

Extrait. Permission accordée à François Pillet, capitaine du navire Le Saint-François-Xavier (200 tx) pour aller au Canada et aux Îles de l’Amérique. 24 juillet 1691.
(Source : AD33 en ligne. Passeports pour les Îles de l’Amérique (1670-1715). 6B75. 1691-1693. Vues 29-33/187)

Certaines marchandises sont destinées aux îles : 50 livres de poudre et six fusils boucaniers de bonne qualité, fabriqués par des maîtres arquebusiers, pour être vendus 30lt pièce aux habitants. Au retour du navire en France, le capitaine devra payer au fermier de l’Amérique 3% de la valeur de toutes les marchandises qu’il rapportera et 40 sols pour chaque 100 pesant de sucres ou masconades.   

Signature de François Pillet, capitaine (1691).

Accompagné de son pleige caution Étienne Luc Mercier, marchand et bourgeois de Bordeaux, le capitaine Pillet procède à l’inventaire de la cargaison le 24 juillet[7].

  • 22 barriques et 53 demi-barriques d’eau-de-vie
  • cinq quintaux d’huile d’olive
  • un quintal de riz
  • quatre caisses de chandelles
  • six demi-barriques de farine
  • une barrique de poterie et mercerie pesant quatre quintaux
  • deux barriques [de prunes?] pesant dix quintaux
  • deux ballots de draperie
  • trois quintaux de raisins
  • un ballot de toile de lucarnes
  • un quintal d’acier
  • un baril, six frequin de beurre pesant trois quintaux
  • quatre quintaux de fromages
  • deux ballots de toile grossière
  • deux demi-caisses de savon
  • deux barils de figues
  • cinq douzaines de bas de Saint-Maixant
  • une barrique de mercerie
  • soixante feuillard
  • 600lt de plomb dont six barils
  • deux ballots de draperie pesant 140 livres
  • 400 pots d’eau-de-vie
  • deux barriques de vin de ville
  • 150 tonneaux de vin de ville
  • quatre milliers de fer en barre
  • trois barils de clous
  • 30 demi-barriques d’eau-de-vie

Le même jour, le capitaine Pillet obtient son passeport pour quitter Bordeaux.

« François Pillet, maître du Saint-François-Xavier, de la Rochelle, du port de 200 tonneaux, charge de vin, eau-de-vie et victuailles pour les îles de Canada avec 29 hommes, lui compris, et 3 garçons de 17 et 20 ans. »

Passeport du navire Le Saint-François-Xavier au départ du port de Bordeaux. 24 juillet 1691.
(Source : AD33 en ligne. Départs des navires (1649-1718). 6B295. 1689-1692. Vue 240/286. 24 juillet 1692)

L’équipage est maintenant composé de 33 hommes, dont quatre garçons. L’un d’eux a déserté. Ils sont :

  • François Pillet (41 ans), capitaine, [de La Rochelle]
  • Gilles Marseteau (29 ans), pilote, de Saint-Gilles-sur-Vie
  • Armand Dubignon, pilote, de Bayonne
  • Jean Cadou (35 ans), contremaître, de l’Île d’Yeu
  • Vincent Flessin (26 ans), chirurgien, de Léguillac
  • Breaux (40 ans), charpentier, de La Rochelle
  • Pierre Lessie (24 ans), charpentier, de l’Île de Ré
  • Martin De Sousiande (23 ans), second charpentier, de Saint-Jean-de-Luz
  • Ballet (23 ans), tonnelier, de La Rochelle
  • Jean Bonnet (24 ans), tonnelier, de La Rochelle
  • Jean Bérard, tonnelier novice, de Blanquefort
  • Gabriel Jarry, tonnelier novice, de Bordeaux
  • Jacques Pillet (23 ans), bosseman, de l’Île d’Yeu
  • Jean Darnoul, matelot, de Bayonne
  • Mathelin Grouillou, matelot, de Saint-Gilles-sur-Vie
  • Gilles Armenilleau (30 ans), d’Olonne
  • Dominique Bournicard (20 ans)
  • Mathieu Bretin (20 ans), d’Olonne
  • Nicolas Chaillou (20 ans), de Saint-Martin
  • Sarant Delahette (26 ans)
  • Noé Gourmere (17 ans)
  • Mathieu Lescaffe (22 ans), d’Argenton
  • Michel Moyan (32 ans), de Montour
  • Henri Pellerin (23 ans), d’Auvergne
  • Charles Perroteau (20 ans), de l’Île d’Yeu
  • Michel Rocheleau (29 ans), d’Olonne
  • Sarrazin (35 ans), de La Tremblade
  • Jean Thomas (21 ans), du Croisic
  • Jacques Breau, garçon, de La Rochelle
  • Alain Gloutou (17 ans), garçon, de Racour
  • Jean Renaud, garçon, de l’Île de Ré
  • Dominique Tellen (15 ans), garçon, de Bilbao
  • Mathieu Benard (25 ans), de La Rochelle (a déserté)

Sur les dix-huit navires de 1691 à destination de Québec, treize partent de La Rochelle, deux de Bordeaux et trois de Rochefort. Ils sont :

  • La Famille (100 tx), de La Rochelle (capitaine Jean Garesché), frétée par Samuel Bernon;
  • La Fleur de Mai (100 tx), de Bordeaux (capitaine Jacques Morgat), frétée par Simon Sage et Guillaume Jung;
  • La Licorne, de La Rochelle (capitaine Nicolas Robillard);
  • La Nouvelle Paix (100-120 tx), de La Rochelle (capitaine Pierre Mourroux), frété par Jacques Bernonville, Pierre Allaire et Pierre Moreau le jeune;
  • L’Aimable (80-100 tx), de La Rochelle (capitaine Jean Germon), frété par Jacques Bernonville et Pierre Faneuil;
  • Le Hazardeux, de Rochefort (capitaine sieur du Tast), frété par le Roi;
  • Le Jean (80-100 tx), de La Rochelle (capitaine Jean Thomas);
  • Le Notre-Dame du Rosaire (150 tx), de La Rochelle (capitaine Michel De Congerie);
  • Le Saint-François de Paule (120 tx), de La Rochelle (capitaine Pierre Durand), frété par François Pachot;
  • Le Saint-François-Xavier (200 tx), de La Rochelle (capitaine François Pillet), frété par Louis Leber de Saint-Paul;
  • Le Saint-Jean (150-160 tx), de La Rochelle (capitaine Jean Chauvet), frété par Antoine Bouchel;
  • Le Saint-Mathieu (60-80 tx), de La Rochelle (capitaine Salomon Benesteau), frété par Jean Grignon;
  • Le Saint-Nicolas (150 tx), de La Rochelle (capitaine Étienne Dolbecq), frété par Nicolas Classen;
  • Le Soleil d’Afrique, de Rochefort (capitaine Simon-Pierre Denys de Bonaventure), frété par le Roi;
  • L’Envieux, de Rochefort (capitaine Charles Chaviteau), frété par Jean Gitton pour la Compagnie du Canada ;
  • Les Armes de la Compagnie du Nord (150 tx), de La Rochelle (capitaine Jacques Vivien), frété par Jean Grignon;
  • L’Honoré (180 tx), de La Rochelle (capitaine Jacques Rateau), frété par Jean Grignon;
  • L’Inclination (250 tx), de Bordeaux (capitaine André Darreche).
Caractéristiques des navires composant la flotte de 1691 à destination de Québec.
(Source : Collection Guy Perron)

Le départ

La navire Le Saint-François-Xavier (200 tx) quitte La Rochelle, fin juillet, pour aller à Québec. À noter que les navires de cette flotte sont escortés par les navires Le Hazardeux et Le Soleil d’Afrique.

Dans sa lettre du 26 juin, Michel Bégon prédisait le départ du navire fin juillet :

Le Saint-François-Xavier y retourne dans un mois

si la Cour le veut bien.

Lettre de Michel Bégon, 26 juin 1691

Le navire arrive à Québec le vendredi 5 octobre. Il y décharge ses marchandises et en recharge d’autres, notamment :

  • 145 peaux d’orignaux, par Pierre Peire pour le compte du marchand rochelais Samuel Bernon[8];
  • les sommes de 2 750lt en pelleteries et 11 700lt en bois, par Louis Leber de Saint-Paul (propriétaire)[9];
  • des peaux blanches pour le compte de François Vienney-Pachot, marchand de Québec.

Il y séjourne que cinq semaines et repart le 15 novembre suivant, probablement pour les Îles de l’Amérique.

Perte du navire

Comme on a aucune nouvelle depuis son départ, on croit que le navire Le Saint-François-Xavier a péri en mer. 

Ayant fait assurer à Saint-Malo les marchandises qu’il a fait charger dans ce navire, Jean Gitton se présente devant le juge de l’Amirauté de La Rochelle, le 21 janvier 1693[10], pour procéder à un procès-verbal d’enregistrement de la disparition du navire. Cette perte lui a été confirmée par le retour des navires à l’automne 1692.

La perte du navire est si certaine que les parents des personnes qui s’y étaient embarquées en portent le deuil publiquement et ont même fait faire des services funèbres.

En février 1693[11], curateur aux biens des enfants mineurs de Louis Leber de Saint-Paul (propriétaire) et de Louise Grignon, Jean Grignon père requiert devant l’Amirauté de La Rochelle de faire convoquer les marchands rochelais François Pachot, Jean Gitton, Guillaume Changeon et autres pour attester par serment la perte du navire.

Le mois suivant[12], à la demande de Pierre Patu, conseiller, secrétaire du roi, maison et couronne de France et de ses finances, Pierre Le Moyne d’Iberville, capitaine de frégate du roi, Nicolas Aigron de Lamothe, maître de navire, et Guillaume Changeon, marchand, comparaissent devant le juge de l’amirauté pour savoir s’ils ont eu connaissance que son frère, Jacques-Charles Patu sieur de Courneuve s’était embarqué dans le navire Le Saint-François-Xavier à Québec le 15 novembre 1691. Ils déclarent que le navire est parti en mer sans avoir eu aucune nouvelle, s’il est venu à La Rochelle ou autres endroits, et estiment que tout ce qui était dedans s’est perdu de sorte que les parents de ceux qui s’y étaient embarqués en ont pris le deuil et ont fait prier Dieu pour eux.

Extrait. Procès-verbal d’enregistrement de la disparition de Charles Patu monté à bord du navire Le Saint-François-Xavier à Québec. 21 mars 1693 ,
(Source : AD17. Fonds Amirauté de La Rochelle. B5689, fol. 87-88)

Succession de Jacques-Charles Patu

Au nom et comme exécuteur testamentaire de feu Jacques-Charles Patu, Charles Aubert de La Chesnaie, marchand de Québec, demande une certification du départ et perte dudit Patu auprès de quelques personnes notables qui croient que le navire a péri en mer à cause du mauvais temps[13].

Fermier du Domaine du roi en Nouvelle-France, Jacques-Charles Patu avait fait un testament olographe, le 12 novembre 1691, soit quelques jours avant son départ de Québec. C’est en vertu de ce testament que de La Chesnaye va léguer les sommes de 1 000lt (rente annuelle de 50lt) à l’église de la basse-ville de Québec à être employée à dire des messes pour le repos de son âme et 2 000lt (rente annuelle de 100lt) pour aider à l’établissement de l’Hôpital général de Québec[14].

Au fil des ans, la succession de Jacques-Charles Patu sera en conflit avec divers particuliers. En octobre 1695[15], François Vienney-Pachot, marchand de Québec, réclame la somme de 1 960lt pour des peaux blanches qui ont été chargées dans le navire naufragé Le Saint-François-Xavier à l’automne 1691.

Puis, entre 1696 et 1701, les tuteur et subrogé tuteur des héritiers d’Étienne Blanchon et d’Anne Videau doivent comparaître à quelques reprises devant la Prévôté de Québec pour régler la dette du 27 août 1690!

Toponymie

Le lac Patu, situé à plus de 165 km au sud de Kuujjuaq (Nord-du-Québec), a été officialisé en 1968 rappelant le souvenir de Jacques-Charles Patu ( ?-1691), marchand et commanditaire de la Compagnie de la Baie du Nord[16].


Erreur de lecture
Sur le site internet des Archives départementales de la Charente-Maritime (AD17), il y a quelques erreurs de lecture concernant les deux documents ci-dessous. Aussi, il y a inversion du foliotage.

Pour citer cet article

Guy Perron©2024, « Les expéditions du navire Le Saint-François-Xavier pour La Rochelle et Québec en 1691 », Le blogue de Guy Perron, publié le 1er mai 2024.


[1] AD17 en ligne. Notaire Pierre Soullard. 3E393, fol. 21-24. 3-11 février 1690.

[2] AD17 en ligne. Rôles d’équipage et des maîtres, matelots, pêcheurs, mariniers. B235. 1682-1696, fol. 447/700. 20 décembre 1690.

[3] BAnQ en ligne. Fonds Prévôté de Québec. TL1,S11,SS2,D21. 24 avril 1691.

[4] BAC en ligne. Bibliothèque nationale de France. Département des manuscrits. Fonds français. Collection Dangeau. Pièces originales. MG7-IA2. Bobine F-486, fol. 158-159. 26 juin 1691.

[5] Selon le Dictionnaire biographique du Canada, Monseigneur de Saint-Vallier passe en France, au printemps 1691, pour réclamer un arbitrage concernant ses démêlés avec le séminaire de Québec.

[6] AD17. Fonds Amirauté de La Rochelle. Documents du greffe. B5687, fol. 337. [Juillet] 1691.

[7] AD33 en ligne. Passeports pour les Îles de l’Amérique (1670-1715). 6B75. 1991-1993. Vues 29-33/187. 24 juillet 1691.

[8] AD17. Fonds Amirauté de La Rochelle. Documents du greffe. B5687, fol. 12 (anciennement pièce 6). 15 janvier 1692.

[9] BAnQ en ligne. Notaire Bénigne Basset. 1er décembre 1693 et 1694.

[10] AD17. Fonds Amirauté de La Rochelle. Documents du greffe. B5689, fol. 89-90 (anciennement pièce 276). 21 janvier 1693.

[11] AD17. Fonds Amirauté de La Rochelle. Documents du greffe. B5689, fol. 43-44 (anciennement pièce 121). 7 février 1693.

[12] AD17. Fonds Amirauté de La Rochelle. Documents du greffe. B5689, fol. 87-88 (anciennement pièce 238). 21 mars 1693.

[13] BAnQ en ligne. Notaire François Genaple de Bellefonds. 15 octobre 1693.

[14] BAnQ en ligne. Notaire François Genaple de Bellefonds. 28 janvier 1694.

[15] BAnQ en ligne. Collection Pièces judiciaires et notariales. TL5,D3265. 25 octobre 1695.

[16] Commission de toponymie du Québec.

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