En 1644, la levée d’engagés pour la Nouvelle-France (Acadie et Québec) est l’affaire des recruteurs suivants :
- Antoine Cheffault, sieur de la Renardière, l’un des directeurs de la Compagnie générale de la Nouvelle-France (pour la Compagnie à Québec et Miscou);
- Jérôme Le Royer de La Dauversière, procureur de Messieurs les Associées de la Conversion des Sauvages de la Nouvelle-France (pour Paul de Chomedey de Maisonneuve à Montréal);
- Pierre Prévost, marchand (pour la Compagnie de la Nouvelle-France);
- André Tuffet, avocat au présidial de La Rochelle, et associés (pour le Cap-Breton).
Tant pour lui que ses associés Auger Duchanin et Dominique Decheverry, marchands rochelais, André Tuffet recrute treize engagés pour aller travailler au fort Saint-Pierre dans l’île du Cap-Breton (Acadie).
Lors de la transcription de l’article de Gabriel Debien dans la revue RHAF, quelques erreurs se sont glissées et perpétuées dans des sites web et imprimés traitant de ce sujet.
Des treize engagés, dix se présentent dans l’étude du notaire Pierre Teuleron, rue de la Mocquetterie, les 8 janvier, 15 et 26 février, pour convenir de leurs conditions d’engagement : le maître charpentier rochelais Robert Cormier (avec Marie Péraud, son épouse, et Thomas Cormier, leur fils) et le tireur de scie (scieur de long) rochelais Jean de Latruite (8 janvier), les mariniers rochelais Nicolas Letard, Pierre Servant et Guillaume Brunetier et poitevin Mathurin Hira (15 février), le charpentier de navire saintongeais Pierre Dubois et le tireur de scie Jean Farjot dit Le Rousseau (26 février). Trois engagés se présentent dans la maison d’Auger Duchanin : le marchand luzien Adam Delzaurdy et son fils Joannis, et Laurent Deharribillague (30 mars).
Chaque engagé décline ses prénom et nom, son lieu de résidence et sa profession. Le notaire écrit le salaire annuel (entre 80 et 300 livres) et une avance est accordée (entre 40 et 130 livres).
L’engagiste promet de payer le restant de la première année et le montant des autres à leur retour en France en déduisant ce qu’ils auront reçu au magasin de l’île.
Les engagés promettent d’aller servir au Fort Saint-Pierre dans l’île du Cap-Breton (Acadie), pour un an (Deharribillague, Delzaurdy père et fils et Dubois), deux ans (Brunetier, Farjot, Hira, Letard et Servant) ou trois ans (famille Cormier et Latruite), tant de leur métier qu’en toutes choses qui leur seront commandées par Louis Tuffet, gouverneur, ou son lieutenant.
La famille Cormier et l’engagé Latruite seront privés de leurs salaires s’ils désobéissent « ou soient rebelles » au commis du gouverneur. Les mariniers reçoivent la somme de 5 livres (Hira, Letard, Servant) et 10 livres (Brunetier) pour leur pot de vin.
L’engagiste promet défrayer les engagés Delzaurdy père et fils des frais de passage aller et retour. Ils seront nourris durant leur engagement sans prétendre aucuns salaires « attendu qu’ils ont jugé leur condition meilleure ». Le père est engagé pour faire la traite des fourrures avec les Amérindiens dont le revenu de la vente des pelleteries sera partagé entre lui et son fils (⅔) et André Tuffet, Auger Duchanin et Dominique Decheverry (⅓).
De plus, les engagés Delzaurdy père et fils et Deharribillague reconnaissent devoir à Tuffet et ses associés la somme de 500 livres à être employée en achat d’habits, linges et autres commodités.
Voici le contrat d’engagement entre André Tuffet et associés (l’engagiste) et Robert Cormier, Marie Péraud, son épouse, et Thomas Cormier, leur fils (les engagés) en 1644.
Marché Monsieur Tuffet et consorts et Cormier et sa femme. (graphie contemporaine) |
Personnellement établis noble homme maître André Tuffet, avocat au parlement et siège présidial de ceste ville, honorables hommes Auger Duchanin et Dominique Decheverry, marchants demeurant en cette ville d’une part; et Robert Cormier, maître charpentier, et Marie Péraud, sa femme, et Thomas Cormier, leur fils, demeurant en cette ville, d’autre part. Lesquelles parties de leurs bons grés et volontés ont fait et passé entre elles les conventions qui suivent. C’est à savoir que lesdits Cormier, Péraud, sa dite femme, et leur dit fils seront tenus comme ils promettent de s’embarquer du premier jour à la première réquisition desdits sieurs Tuffet, Duchanin et Decheverry dans le navire nommé Le Petit Saint-Pierre, duquel est maître Pierre Boileau, pour aller en l’île du Cap- Breton, pays de la Nouvelle-France, et là travailler pour lesdits sieurs Tuffet, Duchanin et Decheverry de son métier de charpentier et autres choses qui leur seront commandées par le sieur Louis Tuffet, commandant le Fort Saint-Pierre en ladite île. Auquel, à cette fin, ils seront tenus obéir et servir entièrement les ordres pendant l’espace de trois années prochaines et consécutives qui commenceront au jour qu’ils s’embarqueront et finiront lorsqu’ils s’embarqueront pour le retour lesdites trois années finies et révolues. Et ce pour et moyennant la somme de cent vingt livres tournois par chacune année, sur la première desquelles lesdits sieurs Tuffet, Duchanin et Decheverry leur en ont présentement payé par avance la somme de [un blanc] et le restant leur sera payé, ou à leur ordre, un mois après le retour dudit navire déduction faite de ce qu’ils auront reçu en ladite île. Et est accordé par convenance expresse qu’en cas que lesdits Cormier et sa dite femme désobéissent ou soient rebelles audit commis dudit sieur Tuffet et autre gouverneur, ils seront privés de leurs gages. Le tout de ce dessus à peine de tous dépens, dommages et intérêts entre lesdites parties, lesquelles pour l’accomplissement des présentes ont obligé l’une à l’autre tous leurs biens présents et futurs. Et outre ledit Cormier sa personne à tenir prison comme pour deniers royaux. Et ont renoncé &. Jugé &. Condamné &. Fait à La Rochelle en l’étude dudit notaire, avant-midi, le huitième jour de janvier mille six cent quarante-quatre. Présents maître François Moreau, praticien et Martin Deharrabillague, clerc, demeurant en cette ville. Ont lesdits Cormier et sa femme déclaré ne savoir signer de ce requis. Signatures En marge Et advenant le vingt-sixième jour de mars mille six cent quarante-quatre, a été convenu entre lesdites parties que ledit Robert Cormier pourra amener avec lui et sa dite femme en ladite île du Cap-Breton Jean Cormier, son fils, de l’âge de vingt mois, qui sera nourri et alimenté en ladite île sans pouvoir prétendre aucuns salaires. Ledit Robert Cormier déclare ne savoir signer. Présents lesdits Moreau et Deharrabillague. |

(Source : AD17. Notaire Pierre Teuleron. 3E1293, fol. 165v, 166r)
Qui sont ces engagés de 1644 ?
Guillaume Brunetier |
Jean Farjot dit Le Rousseau |
Robert Cormier, Marie Péraud, son épouse, et Thomas Cormier, leur fils |
Mathurin Hira |
Laurent Deharribillague |
Jean de Latruite |
Delzaurdy, Adam |
Nicolas Letard |
Delzaurdy, Joannis |
Pierre Servant |
Dubois, Pierre |

Cinq engagés sont originaires d’Aunis, trois de Gascogne, un du Poitou et deux de Saintonge.
Les onze engagés d’André Tuffet et associés quittent La Rochelle, probablement au début avril, à bord de la frégate Le Petit Saint-Pierre (70 tx) à destination de Fort Saint-Pierre dans l’île du Cap-Breton en Acadie.
Une fois les engagés recrutés, dans l’après-midi du mercredi 30 mars 1644[1], un contrat de charte-partie[2] a été conclu entre André Tuffet, Auger Duchanin (faisant pour lui et Pierre Ducheau, marchand de Saint-Étienne) et Dominique Decheverry, propriétaires de la frégate Le Petit Saint-Pierre, et Pierre Boileau, marinier de Marennes, pour son expédition au Fort Saint-Pierre dans l’île du Cap-Breton, y porter des marchandises, faire la pêche à la morue et troquer des pelleteries. La frégate était armée de quatre pièces de canon, deux pierriers, mousquets, piques, munitions et autres apparaux servant à sa navigation.

Légende : Fort Saint-Pierre (A), Cap-Breton.
(Source : Source : BNF, département Cartes et plans, GE SH 18 PF 132 DIV 2P2. http://www.gallica.fr)
Que sont-ils devenus ?
BRUNETIER, Guillaume ( – ) |
Demeurant à La Rochelle, Guillaume Brunetier s’engage à André Tuffet et associés, le 15 février 1644, pour aller travailler au Fort Saint-Pierre dans l’île du Cap-Breton au service du gouverneur Louis Tuffet, durant deux ans, à titre de marinier (pot de vin de 10 livres), à raison de 105 livres (avance de 52 livres 10 sols reçue le 22 mars). Ne signe pas. Il quitte La Rochelle, début avril, à bord de la frégate Le Petit Saint-Pierre à destination du Cap-Breton (Acadie). On ne sait pas s’il est venu. |

(Source : AD17. Notaire Pierre Teuleron. 3E1293, fol. 189v, 190r)
CORMIER, Robert (c.1610- ) PÉRAUD, Marie ( – ) CORMIER, Thomas (c1636- ) |
Demeurant à La Rochelle, Robert Cormier s’engage à André Tuffet et associés, le 8 janvier 1644, pour aller travailler au Fort Saint-Pierre dans l’île du Cap-Breton au service du gouverneur Louis Tuffet, durant trois ans, à titre de maître charpentier, à raison de 120 livres. Ne signe pas. Il quitte La Rochelle en compagnie de Marie Péraud, son épouse, Thomas (8 ans) et Jean (20 mois), ses fils, début avril, à bord de la frégate Le Petit Saint-Pierre (70 tx) à destination du Cap-Breton (Acadie). La famille semble retourner en France après les trois années d’engagement. Le charpentier Thomas Cormier retourne en Acadie car il figure au recensement de 1671 à Port-Royal avec six arpents de terre en valeur, sept bêtes à cornes et sept moutons. Il avait épousé, vers 1668, Marie-Madeleine Girouard, fille de François Girouard et de Jeanne Aucoin. Ils furent parmi les premiers colons de Beaubassin. |

(Source : AD17. Notaire Pierre Teuleron. 3E1293, fol. 165v, 166r)
DEHARRIBILLAGUE, Laurent ( – ) |
Originaire de Saint-Jean-de-Luz (Gascogne), Laurent Deharribillague s’engage à André Tuffet et associés, le 30 mars 1644, pour aller travailler au Fort Saint-Pierre dans l’île du Cap-Breton au service du gouverneur Louis Tuffet, durant un an, à titre de marinier, pour un salaire de 300 livres. Avec Adam et Joannis Delzaurdy, père et fils, il reconnaît avoir reçu la somme de 500 livres pour l’achat d’habits, linges et autres commodités. Il signe. Il quitte La Rochelle, début avril, à bord de la frégate Le Petit Saint-Pierre (70 tx) à destination du Cap-Breton (Acadie). On ne sait pas s’il est venu. |

(Source : AD17. Notaire Pierre Teuleron. 3E1293, fol. 221v, 222r)
DELZAURDY, Adam ( – ) |
Originaire de Saint-Jean-de-Luz (Gascogne), le marchand Adam Delzaurdy s’engage à André Tuffet et associés, le 30 mars 1644, pour aller travailler au Fort Saint-Pierre dans l’île du Cap-Breton au service du gouverneur Louis Tuffet, durant un an, pour faire la traite des fourrures avec les Amérindiens dont le revenu de la vente des pelleteries sera partagé entre lui et son fils (⅔) et André Tuffet, Auger Duchanin et Dominique Decheverry (⅓). Avec Joannis Delzaurdy, son fils, et Laurent Deharribillague, il reconnaît avoir reçu la somme de 500 livres pour l’achat d’habits, linges et autres commodités. Il quitte La Rochelle, début avril, à bord de la frégate Le Petit Saint-Pierre (70 tx) à destination du Cap-Breton (Acadie). On ne sait pas s’il est venu. Le 1er avril 1647, il s’engage à Noël Juchereau des Châtelets pour aller travailler à Québec au service de la Communauté des Habitants. |

(Source : AD17. Notaire Pierre Teuleron. 3E1293, fol. 221v, 222r)
DELZAURDY, Joannis ( – ) |
Originaire de Saint-Jean-de-Luz (Gascogne), Joannis Delzaurdy s’engage à André Tuffet et associés, le 30 mars 1644, pour aller travailler au Fort Saint-Pierre dans l’île du Cap-Breton au service du gouverneur Louis Tuffet, durant un an, à titre de marinier. Pour son salaire, il partagera le revenu de la ventes des pelleteries avec son paternel. Avec Adam Delzaurdy, son père, et Laurent Deharribillague, il reconnaît avoir reçu la somme de 500 livres pour l’achat d’habits, linges et autres commodités. Il quitte La Rochelle, début avril, à bord de la frégate Le Petit Saint-Pierre (70 tx) à destination du Cap-Breton (Acadie). On ne sait pas s’il est venu. |

(Source : AD17. Notaire Pierre Teuleron. 3E1293, fol. 221v, 222r)
DUBOIS, Pierre ( – ) |
Demeurant à Marennes (Saintonge), Pierre Dubois s’engage à André Tuffet et associés, le 26 février 1644, pour aller travailler au Fort Saint-Pierre dans l’île du Cap-Breton au service du gouverneur Louis Tuffet, durant un an, à titre de charpentier de navire, à raison de 200 livres (avance de 60 livres). Il signe. Le 19 mars suivant, il reconnaît avoir reçu la somme de 70 livres. Il quitte La Rochelle, début avril, à bord de la frégate Le Petit Saint-Pierre (70 tx) à destination du Cap-Breton (Acadie). On ne sait pas s’il est venu. |

(Source : AD17. Notaire Pierre Teuleron. 3E1293, fol. 197)
FARJOT dit Le Rousseau, Jean ( – ) |
Demeurant à La Rochelle, Jean Farjot dit Le Rousseau s’engage à André Tuffet et associés, le 26 février 1644, pour aller travailler au Fort Saint-Pierre dans l’île du Cap-Breton au service du gouverneur Louis Tuffet, durant deux ans, à titre de tireur de scie (scieur de long), à raison de 80 livres (avance de 40 livres reçue le 22 mars). Ne signe pas. Il quitte La Rochelle, début avril, à bord de la frégate Le Petit Saint-Pierre (70 tx) à destination du Cap-Breton (Acadie). On ne sait pas s’il est venu. |

(Source : AD17. Notaire Pierre Teuleron. 3E1293, fol. 197v, 198r)
HIRA, Mathurin ( – ) |
Demeurant aux Sables d’Olonne (Poitou), Mathurin Hira s’engage à André Tuffet et associés, le 15 février 1644, pour aller travailler au Fort Saint-Pierre dans l’île du Cap-Breton au service du gouverneur Louis Tuffet, durant deux ans, à titre de marinier (pot de vin de 5 livres), à raison de 105 livres (avance de 52 livres 10 sols reçue le 22 mars). Ne signe pas. Il quitte La Rochelle, début avril, à bord de la frégate Le Petit Saint-Pierre (70 tx) à destination du Cap-Breton (Acadie). On ne sait pas s’il est venu. |

(Source : AD17. Notaire Pierre Teuleron. 3E1293, fol. 188v, 189r)
LATRUITE, Jean de ( – ) |
Demeurant à La Rochelle, Jean de Latruite s’engage à André Tuffet et associés, le 8 janvier 1644, pour aller travailler au Fort Saint-Pierre dans l’île du Cap-Breton au service du gouverneur Louis Tuffet, durant trois ans, à titre de tireur de scie (scieur de long), à raison de 80 livres (avance de 40 livres reçue le 23 mars). Il signe. Il quitte La Rochelle, début avril, à bord de la frégate Le Petit Saint-Pierre (70 tx) à destination du Cap-Breton (Acadie). On ne sait pas s’il est venu. |

(Source : AD17. Notaire Pierre Teuleron. 3E1293, fol. 166)
LETARD, Nicolas ( – ) |
Demeurant à La Rochelle, Nicolas Letard s’engage à André Tuffet et associés, le 15 février 1644, pour aller travailler au Fort Saint-Pierre dans l’île du Cap-Breton au service du gouverneur Louis Tuffet, durant deux ans, à titre de marinier (pot de vin de 5 livres), à raison de 105 livres (avance de 52 livres 10 sols reçue le 22 mars). Il signe. Il quitte La Rochelle, début avril, à bord de la frégate Le Petit Saint-Pierre (70 tx) à destination du Cap-Breton (Acadie). On ne sait pas s’il est venu. |

(Source : AD17. Notaire Pierre Teuleron. 3E1293, fol. 188)
SERVANT, Pierre ( – ) |
Originaire de Marennes (Saintonge), Pierre Servant s’engage envers Nicolas Denys, le 31 mars 1643, pour aller travailler à Québec au service de la Compagnie de la Nouvelle-France durant trois ans, à titre de matelot, à raison de 100 livres par année (avance de 40 livres). Ne signe pas. Ne donne pas suite à son contrat puisqu’il s’engage de nouveau l’année suivante, le 15 février 1644, envers André Tuffet et ses associés pour aller travailler au fort Saint-Pierre dans l’île du Cap-Breton au service du gouverneur André Tuffet, durant deux ans, à titre de marinier (pot de vin de 5 livres), à raison de 80 livres par an (avance de 40 livres reçue le 22 mars). Ne signe pas. Il quitte La Rochelle, début avril, à bord de la frégate Le Petit Saint-Pierre (70 tx) à destination du Cap-Breton. On ne sait pas s’il est venu. |

(Source : AD17. Notaire Pierre Teuleron. 3E1293, fol. 189)
Pour citer cet article
Guy Perron©2023, « Les engagés levés par André Tuffet et associés pour l’Acadie en 1644 », Le blogue de Guy Perron, publié le 29 janvier 2023.
[1] AD17. Notaire Pierre Teuleron. 3E1293, fol. 223. 9 avril 1666.
[2] Une charte-partie est un acte constituant un contrat conclu de gré à gré entre un fréteur et un affréteur, dans lequel le fréteur met à disposition de l’affréteur un navire. Le nom vient de ce que le document était établi en deux exemplaires que l’on découpait par le milieu pour en remettre deux moitiés à chaque partie. Mémoire d’un port. La Rochelle et l’Atlantique XVIe-XIXe siècle. Musée du Nouveau Monde, La Rochelle, 1985, p. 25.
Merveilleux. Les descendants des Cormier vous remercient !
Ma question concerne Joseph Petit partit en 1669 ou 1670 avec Laubias a t il signer un contrat d’engagement?