344 – L’affaire Jacques Jamain en 1640

En 1638, l’Acadie est divisée officiellement : le poste de Pentagouët, accordé à Charles Saint-Étienne de La Tour (pour le récompenser de récents services rendus au roi) est remis à Charles de Menou d’Aulnay. affaire_jacques_jamain

Ce dernier a d’autres prétentions : se donner le titre de lieutenant général de toute l’Acadie.

Territoires occupés par d’Aulnay, de La Tour et Denys. 1638-1654.
(Source : Histoire des Acadiens et de l’Acadie. Le conflit La Tour-d’Aulnay (1637-1650) [consulté le 10 janvier 2023]

La querelle éclate en 1640. « Il est difficile d’en connaître l’origine, écrit Riboulet[1], mais d’après les lettres patentes des deux lieutenant-gouverneurs, la troque doit se faire en commun, c’est-à-dire que les recettes et les dépenses doivent être divisées en parts égales. »

Personnellement ou par des délégués, de La Tour et d’Aulnay ont droit d’inspection dans tous les magasins pour surveiller leurs intérêts. Si de La Tour fait des affaires d’or, d’Aulnay peine à entretenir son personnel. Paraît-il que de La Tour, voulant visiter le magasin de Port-Royal, d’Aulnay lui aurait refusé l’entrée effrontément.

Ayant appris que les Anglais se préparent à attaquer le fort de Pentagouët, d’Aulnay y envoie neuf hommes de la Compagnie de la Nouvelle-France pour ravitailler l’emplacement en vivres et munitions. Le navire qui les transporte est capturé par de La Tour qui s’empare de la cargaison.

Ne voulant pas laisser Pentagouët sans défense, d’Aulnay équipe deux autres navires (La Notre-Dame et Le Saint-François) qui arrivent à destination. Mais au retour, ils sont attaqués lorsqu’ils entrent dans la baie de Port-Royal. De La Tour, son épouse (Marie Jacquelin) et son agent (Guillaume Desjardins) sont faits prisonniers.

Au service de La Tour, Jacques Jamain, capitaine du navire L’Amitié (250 tx), est tué en plein combat. « L’affaire n’était pas de nature à se terminer ainsi » écrit M. Moreau[2]. Commis au greffe de la justice et police de la Nouvelle-France en la côte d’Acadie, Mathieu Cappon commence, le 14 juillet, des informations à la requête de Germain Doucet dit Laverdure, capitaine d’armes de Pentagouët, d’Isaac Pesseley et Guillaume Trahan tant en leurs noms propres que comme représentants des autres habitants de Pentagouët, de La Hève et de Port-Royal dont ils ont procuration.

Le 16 juillet, poursuit Moreau, Cappon interroge les matelots et serviteurs de La Tour. Le lendemain, il continue son instruction. Enfin, le 26 juillet, il termine et signe son procès-verbal. À la prière des Pères Capucins, d’Aulnay consent à libérer de La Tour, Marie Jacquelin et Guillaume Desjardins. Le 11 août suivant, les Capucins vont appuyer le procès-verbal de Cappon.

La veuve Jamain, Marie Dauvergne, intente une action en dommages contre d’Aulnay et fait saisir le navire Le Saint-François, qui appartient à la Compagnie de la Nouvelle-France, avec les pelleteries apportées en France[3]. Elle fait aussi décréter de prise de corps, comme complices, Jacques Leboeuf et un nommé Pointis[4]

Signature de Marie Dauvergne (1640)

Tout au long des procédures judiciaires, Marie Dauvergne fait preuve d’une ténacité contre la Compagnie de la Nouvelle-France dans ce qu’il y a lieu d’appeler « L’affaire Jacques Jamain ».

L’affaire Jacques Jamain

Le 27 septembre 1640, à 16h, Marie Dauvergne procède à l’inventaire des biens délaissés par le décès de Jacques Jamain, décédé au pays de Canada, « selon l’avis qu’elle a reçu sur les dix heures du matin ». C’est dans sa maison située rue Saint-Nicolas, devant le canton du Puyrideau (aujourd’hui rue de la Fourche) que sont convoqués Paul Leboîteux, Jacques Pepin, Jean Caron, marchands, et Étienne Moreau, maître arquebusier, amis et connaissances du défunt, pour seconder le notaire Pierre Tongrelou. Cette maison avait été acquise en novembre 1638 de Mathieu Leconte, sieur de Monplaisir[5].

Extrait. Inventaire des biens délaissés par Jacques Jamain, marinier de La Rochelle, décédé au Canada. 27 septembre 1640.
(Source : AD17. Notaire Pierre Tongrelou. 3E1778)

Jacques Jamain et Marie Dauvergne avaient contracté mariage le 21 août 1627 devant le notaire rochelais Jean Joslain. 

Le 16 octobre1640[6], prisonnier dans les prisons royales à La Rochelle, Jacques Leboeuf, capitaine du navire Le Saint-François, demande sa libération devant le juge de l’Amirauté. Le même jour[7], Nicolas Denys, agent de Claude de Razilly de Launay, tant pour lui que pour ses associés dans la Compagnie de la Nouvelle-France en Acadie, requiert la levée de la saisie du navire Le Saint-François et la délivrance des marchandises pour éviter leur dépérissement. Saisissante, Marie Dauvergne demande à Denys de lui communiquer sa procuration pour la poursuite de l’action intentée par elle.

Le 17 octobre[8], un jugement de l’Amirauté autorise la mainlevée et délivrance du navire, des marchandises par provision en retour d’une bonne et suffisante caution de les restituer ou rapporter la valeur d’iceux et de payer les frais faits par Dauvergne pour la recherche et la conservation des marchandises.

Le même jour[9], elle demande à Denys de déclarer par serment ce qu’il peut devoir et avoir en sa possession lui appartenant, ainsi qu’à Leboeuf et autres complices, accusés du crime de meurtre et homicide de Jacques Jamain. Nicolas Denys déclare ne pas pouvoir dire ce qu’il peut devoir à Leboeuf, Étienne Buget, contremaître, Guillaume Blondel, Jacques Perrier, Pierre Pinasseau, Mathurin Goureau, Bastien Longé, Jacques Boulineau, Pierre Dubreuil et Samuel Piet, tous mariniers de l’équipage du navire Le Saint-François, sur leur salaire mais que le tout peut monter à 1 000lt ou 1 200lt. Il est invité à déclarer ce qu’il peut devoir à d’Aulnay, Leboeuf et complices.

Extrait. Faits et articles pertinents fournis par Marie Dauvergne, veuve de Jacques Jamain, contre Claude de Razilly de Launay. 30 octobre 1640.
(Source : AD17. Fonds Amirauté de La Rochelle. Documents du greffe. B5656, fol. 90-99r)

Le 27 octobre[10], le juge de l’Amirauté permet à Marie Dauvergne de faire entendre Nicolas Denys et Jacques Leboeuf sur ses faits et articles pertinents.

En vertu du jugement du 19 octobre, Denys entend présenter la personne de Jacques Savarit, marchand rochelais, pour être reçu caution. Mais Dauvergne empêche la réception de cette caution prétendant que Savarit est insolvable. Il est quand même certifié solvable par le juge Demirande[11].

Faits et articles pertinent fournis par Marie Dauvergne,

veuve de Jacques Jamain, dans la cause où elle est défenderesse

et saisissante envers Claude de Razilly de Launay,

poursuite et diligence de Nicolas Denys, son commis,

et des autres associés de la Compagnie de la Nouvelle-France.

(graphie contemporaine)

 

Faits fournis par Marie Dauvergne.

Audition de Jacques Leboeuf (42 ans),

capitaine du navire Le Saint-François,

de Pentagouët.

1

À quel temps il est parti de Port-Royal?

Dit qu’il serait parti de Port-Royal dans une pinasse pour aller à Pentagouët où était le navire Le Saint-François environ le 15 août et serait embarqué dans le navire pour aller à La Hève après avoir pris quelques pelleteries à Pentagouët dont il ne sait pas le nombre. À La Hève, il aurait reçu celles appartenant aux associés de la Compagnie de la Nouvelle-France comme il appert par la facture [du 17 août] qu’il a donné à Nicolas Denys.

2

S’il est parti de Port-Royal le 10 août et s’il a été à Pentagouët prendre son navire avec la grande partie des marchandises et pelleteries (au nombre de 860, 10 barriques et une caisse)?

 

3

S’il a reçu une facture contenant les peaux de castors (200) et 80 peaux d’orignaux qu’il devait prendre à La Hève. S’il a reçu un plus grand nombre que celui mentionné dans la facture et s’il en a donné connaissement[12] le 17 août ou autre date?

 

4

Si, suivant ladite facture, il a reçu à La Hève 220 peaux de castors ou plus grand nombre d’Adrien De Vismes et s’il en a donné connaissement le 31 août ou autre date?

 

5

S’il est venu dans son navire de La Hève à La Rochelle sans avoir fait relâche et séjour dans un autre havre.

 

6

Si, arrivant par le Pertuis Breton, il a mouillé l’ancre devant La Flotte (île de Ré) vers la fin du mois de septembre et s’il y est descendu et fait décharger des peaux de castors et orignaux, en quel nombre et en quel lieu?

 

7

Si les castors et orignaux appartiennent pour quelques portions à autres qu’à lui, pourquoi il les aurait fait décharger de nuit, s’il a reçu des factures et donné connaissement à telle personne et à quelle date et lieu?

 

8

S’il y a eu une charte-partie[13] pour ramener son navire de l’Acadie à La Rochelle?

Dit qu’il n’avait pas de charte-partie, mais seulement une commission de d’Aulnay comme lieutenant du roi au pays de Pentagouët et La Hève et autres lieux du Canada.

9

S’il a délivré à Denys quelques factures et connaissements des marchandises amenées à La Rochelle, en quel nombre et s’il lui a délivré des lettres d’avis?

Il a apporté quelques lettres adressées à Denys qui lui ont été mises entre les mains par Adrien De Vismes, commis des associés à La Hève, avec les factures.

10

S’il a écrit ou fait écrire un prétendu état et espèce de connaissement communiqué en la cause depuis huit jours par Denys contenant 280 castors et 21 peaux d’orignaux, à quelle date et quel lieu l’état a été fait et où il a pris les castors et orignaux, de qui il les a reçus et à quelle date?

Dit qu’il n’a aucune facture depuis qu’il est arrivé à La Rochelle. Il lui a été représenté une facture signée de lui et datée de Port-Royal, du 24 août.

 

Audition de Nicolas Denys (31 ans),

capitaine de marine, faisant les

affaires de Claude de Razilly

de Launay et de la Compagnie

de la Nouvelle-France en Acadie.

11

De qui il a reçu les trois pièces (facture et états) des 17[14], 24[15] et 31[16] août et s’il a reçu des lettres d’avis, à quelle date et par qui?

Dit qu’il a reçu les trois pièces tant par le sieur Du Creux que par Jacques Leboeuf et quelques lettres d’avis, une de d’Aulnay et l’autre d’Adrien De Vismes.

12

S’il a reçu la charte-partie du voyage fait par Leboeuf dans le navire Le Saint-François par lui amené du Canada sur la fin du mois de septembre?

Dit qu’il n’a aucune charte-partie et que le navire appartient à la Compagnie à qui appartiennent aussi les marchandises apportées.

13

S’il a reçu toutes les peaux de castors, orignaux et autres marchandises amenées dans le navire et en quel nombre, par qui elles lui ont été adressées et envoyées et si c’était pour d’Aulnay?

Dit qu’il a reçu de Leboeuf quatre barriques de castors, faisant le nombre de 880 castors, 63 peaux d’orignaux et deux petites caisses de loutres. Ces pelleteries ont été expédiées par d’Aulnay ainsi que celles qui ont été déchargées à l’île de Ré pour le compte de la Compagnie.

14

Quels droits et portions de marchandises ont d’Aulnay, Leboeuf et les mariniers dans le navire Le Saint-François?

Dit qu’il ne sait pas le gage reçu par d’Aulnay de la Compagnie, ni sous quelle condition. Leboeuf et les mariniers sont au gage de la Compagnie au mois : Leboeuf à raison de 20 à 24lt/mois et les mariniers à proportion du service qu’ils rendent. Aucun ne possède de part dans les marchandises.

Source : AD17. Fonds Amirauté de La Rochelle. Documents du greffe. B5656, fol. 90-99r (anciennement pièce 1)

Le 10 novembre[17], à la requête de la veuve Jamain, le juge ordonne que les marchandises et pelleteries qui sont sur l’île de Ré soient apportées au greffe de l’Amirauté pour être inventoriées et enjoint à l’huissier François de montrer les clés des coffres et malles dans lesquelles elles sont conservées.

Selon Moreau[18], les 21 novembre et 1er décembre, la saisie est levée purement et simplement.

État des castors et orignaux, reçus à Port-Royal, par Jacques Leboeuf, capitaine, pour être délivrés à Nicolas Denys pour le compte de la Compagnie de la Nouvelle-France. 24 août 1640.
(Source : AD17 en ligne. Fonds Amirauté de La Rochelle. Documents du greffe. B5656, fol. 107 (anciennement pièce 7)

Comment cette affaire est-elle portée devant le Conseil d’État du roi?

Au commencement de 1641, la Compagnie de la Nouvelle-France adresse au Conseil une requête pour que main levée soit donnée, tant du navire Le Saint-François que des marchandises, que les cautions qu’elle a fournies soient déchargées et que défense soit faite à la veuve Jamain et à tous autres de la troubler sous peine de 10 000lt d’amende. La Compagnie revient en mars avec une nouvelle requête. Un arrêt interlocutoire du 19, écrit Moreau[19], porte que « la veuve Jamain et autres qu’il appartiendra, seront assignés pour être ensuite pourvu ainsi que de raison. »

En février 1644, de La Tour présente au Conseil une requête dans laquelle il demande « qu’attendu que les associés et directeurs de la Compagnie de la Nouvelle-France ont intérêt que le pays ne tombe sous le pouvoir de personnes qui ne leur soient agréables, il soit ordonné que lesdits directeurs et associés seront assignés audit Conseil pour assister en l’instance. »

Cette « Instance pendante au Conseil d’État du roi entre le sieur d’Aulnay à l’encontre de Marie Dauvergne, veuve de feu Jacques Jamain, vivant capitaine de marine, en laquelle ledit sieur de La Tour était partie intervenante, ensemble les charges et informations et autres procédures écrites faute par les juges de l’Amirauté pour raison de l’assassinat commis en la personne dudit Jamain, requête dudit de La Tour » est mentionnée dans un arrêt du Conseil d’État du roi, du 6 mars 1644, ordonnant que sous trois mois, Charles de Saint-Étienne de La Tour se représentera pour répondre aux accusations portées contre lui.


Pour citer cet article

Guy Perron©2022, « L’affaire Jacques Jamain en 1640 », Le blogue de Guy Perron, publié le 10 janvier 2023.


[1] I. Riboulet. « Une figure coloniale du XVIIe siècle » dans Charles de Saint-Étienne de La Tour, gouverneur de l’Acadie (1593-1666) au tribunal de l’Histoire. [S.I.] : [s.n.], [1932], p. 73.

[2] M. Moreau. Histoire de l’Acadie française de 1598 à 1755, Paris, Chez Léon Techener, 1873, p. 159.

[3] René Baudry. « Charles d’Aulnay et la Compagnie de la Nouvelle-France » dans RHAF, volume 11, numéro 2, septembre 1957, p. 227.

[4] M. Moreau, op. cit., p. 161.

[5] Marie Dauvergne habite toujours cette maison vers 1678. Source : Censif de La Rochelle vers 1678.

[6] AD17 en ligne. Fonds Amirauté de La Rochelle. Audiences. B190, fol. 65v. Vue 46/55. 16 octobre 1640.

[7] AD17 en ligne. Fonds Amirauté de La Rochelle. Audiences. B190, fol. 65v, 66r. Vue 46/55. 16 octobre 1640.

[8] AD17 en ligne. Fonds Amirauté de La Rochelle. Audiences. B190, fol. 67, 68r. Vues 47 et 48/55. 17 octobre 1640.

[9] AD17 en ligne. Fonds Amirauté de La Rochelle. Audiences. B190, fol. 68r. Vue 48/55. 17 octobre 1640.

[10] AD17 en ligne. Fonds Amirauté de La Rochelle. Audiences. B190, fol. 69. Vue 49/55. 27 octobre 1640.

[11] AD17 en ligne. Fonds Amirauté de La Rochelle. Audiences. B190, fol. 69v, 70r. Vue 50/55. 27 octobre 1640.

[12] Déclaration contenant un état des marchandises chargées sur un navire, le nom de ceux à qui elles appartiennent, l’indication des lieux où on les porte, et le prix du fret. Tous les connaissements sont signés par le capitaine et par l’armateur.

[13] Une charte-partie est un acte constituant un contrat conclu de gré à gré entre un fréteur et un affréteur, dans lequel le fréteur met à disposition de l’affréteur un navire. Le nom vient de ce que le document était établi en deux exemplaires que l’on découpait par le milieu pour en remettre deux moitiés à chaque partie. Mémoire d’un port. La Rochelle et l’Atlantique XVIe-XIXe siècle. Musée du Nouveau Monde, La Rochelle, 1985, p. 25.

[14] La facture faite par Jacques Leboeuf à Pentagouët, le 17 août 1640, mentionne que dix barriques de castors et une caisse de loutres ont été chargées dans le navire Le Saint-François pour être livrées à Nicolas Denys ou autre de la Compagnie. Fonds Amirauté de La Rochelle. Documents du greffe. B5656, fol. 105-106 (anciennement pièce 6).

[15] L’état fait par Jacques Leboeuf, le 24 août 1640, mentionne qu’il a reçu à Port-Royal le nombre de 280 castors conservés dans deux coffres, une malle et une barrique ferrée, pour être livrés à Nicolas Denys ou autre de la Compagnie. Fonds Amirauté de La Rochelle. Documents du greffe. B5656, fol. 107 (anciennement pièce 7).

[16] L’état fait par Jacques Leboeuf, le 31 août 1640, mentionne qu’il a reçu d’Adrien De Vismes, à La Hève, le nombre de quatre barriques de castors et une caisse de loutres pour être livrées à Nicolas Denys. Fonds Amirauté de La Rochelle. Documents du greffe. B5656, fol. 104 (anciennement pièces 8 et 9).

[17] AD17 en ligne. Fonds Amirauté de La Rochelle. Audiences. B190, fol. 73. Vues 53 et 54/55. 10 novembre 1640.

[18] M. Moreau, op. cit., p. 162.

[19] Ibid., p. 163.

5 réflexions sur “344 – L’affaire Jacques Jamain en 1640

  1. gmonar@videotron.ca

    Bonsoir Guy,

    Merci bien pour ces recherches forts précieuses qui ne seraient pas lâ sans toi ! J’ai…bons…souvenirs…de ce soir des cours de paléo à la paroisse St-Édouard où Claude Perreault

    demande s’il y a quelqu’un qui serait intéressé à se rendre aux Archives de La Rochelle, etc…

    Gisèle Monarque

    PS. Mes meilleurs voeux de santé et sérénité !

    gis^le

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