317 – Les engagés levés par Nicolas Denys pour la Nouvelle-France en 1643

À La Rochelle, en 1643, la levée d’engagés pour la Nouvelle-France (Acadie et Québec) est l’affaire des recruteurs suivants : Recrutement - Le blogue de Guy Perron

  • Antoine Cheffault, agissant pour la Compagnie de la Nouvelle-France (Miscou);
  • Nicolas Denys, agissant pour la Compagnie de la Nouvelle-France (Miscou et Québec);
  • Guillaume Desjardins, agissant pour Charles de Saint-Étienne de La Tour (rivière Saint-Jean);
  • Olivier Le Tardif, agissant pour Guillaume Couillard (Québec);
  • André Tuffet, agissant pour Louis Tuffet (Cap-Breton).

Conseiller et secrétaire du roi, Nicolas Denys procède à sa première levée d’engagés pour le compte de la Compagnie de la Nouvelle-France. À La Rochelle, il recrute sept hommes pour aller travailler à Miscou (Acadie) et à Québec.

 

Source : Gabriel Debien. « Liste des engagés pour le Canada au XVIIe siècle (1634-1715) » dans RHAF, vol. 6, no 3, décembre 1952, p. 227.

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UN NOUVEL ENGAGÉ

Lors de la transcription de son article dans la revue RHAF, Gabriel Debien a relevé six engagés. Il faut ajouter Pierre Millon.

De plus, une erreur de transcription s’est glissée : Servant au lieu de Sermant.

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L’enrôlement des travailleurs s’effectue les 28, 30, 31 mars et 9 mai dans l’étude du notaire rochelais Pierre Teuleron, rue Chef-de-Ville, pour convenir de leurs conditions d’engagement.

Le premier engagé est le maître maçon rochelais Gilles Devenne (28 mars), il est suivi du charpentier angevin Baptiste Neau et du scieur de long briard Jacques Picot (30 mars). Le lendemain, 31 mars, trois matelots sont enrôlés : les saintongeais Jean Langais et Pierre Servant et le normand Claude Lemoine. Tardivement, le 9 mai, le matelot normand Pierre Millon est recruté probablement pour remplacer le matelot Pierre Servant qui ne donne pas suite à son contrat.

Chaque engagé décline ses prénom, nom, son lieu de naissance ou de résidence, sa profession et son âge (Lemoine). Le notaire écrit le salaire annuel (entre 60 et 120 livres) et une avance est accordée (entre 25 et 60 livres). Cinq engagés signent.

Les sept engagés promettent d’aller servir, pendant trois années, la Compagnie de la Nouvelle-France tant de leur métier qu’à toutes autres choses qui leur seront commandées par le gouverneur ou son lieutenant.

Dans son contrat, l’engagé Gilles Devenne demande que le reste de son salaire de la première année, soit 45 livres, soit payé à Mathurine Jousselin, son épouse.

Pour s’assurer de l’embarquement des trois premiers engagés (Devenne, Neau et Picot), l’engagiste exige la présence d’un pleige caution, faute de quoi ils devront remettre le montant avancé.

Au terme de leur engagement, trois engagés se font promettre leur retour en France aux frais de l’engagiste : Devenne, Millon et Picot.

Voici le contrat d’engagement entre Nicolas Denys (l’engagiste) et Jacques Picot (l’engagé) en 1643.

Convention Monsieur Denys et Picault
(graphie contemporaine)
Personnellement établis Nicolas Denys, écuyer, conseiller et secrétaire du roi, faisant les affaires de Messieurs de la Compagnie générale de la Nouvelle-France d’une part. Et Jacques Picot, scieur de long, natif du lieu de Villecresnes en Brie d’autre part. Entre lesquelles parties a été fait et convenu ce qui s’ensuit. C’est à savoir que ledit Picot a promis, s’oblige et sera tenu de s’embarquer du premier jour et à la première réquisition qui lui en sera faite par ledit sieur Denys, audit nom, pour aller au lieu de Miscou, pays de la Nouvelle-France, servir Messieurs de ladite Compagnie tant de son dit métier de scieur qu’à toutes autres choses où il sera trouvé capable par Monsieur le gouverneur ou ses lieutenants. Auxquels, à cette fin, il sera tenu obéir pendant le temps et espace de trois années consécutives qui commenceront au jour qu’il arrivera audit pays et finiront à pareil jour icelles révolues, auquel temps ledit sieur Denys, audit nom, sera tenu de le faire repasser en France. Lesdites conventions faites en outre moyennant la somme de soixante livres tournois pour chacune desdites années. Sur la première desquelles ledit sieur Denys a présentement payé par avance audit Picot la somme de vingt-cinq livres tournois, de laquelle il s’est contenté et en a quitté ledit sieur Denys qui promet et s’oblige, audit nom, de lui payer le restant du prix ensemble celui des deux années restantes, le tout à la fin desdites années auquel temps ledit sieur Denys sera tenu de le faire repasser à ses frais en France. Sur lequel prix, sera déduit ce que ledit Picot aura reçu audit pays. Et pour plus grande sureté des choses desquelles est obligé ledit Picot, François Aigron, demeurant en cette ville, présent et personnellement établi par-devant moi dit notaire s’est volontairement soumis pleige caution et répondant pour ledit Picot, promet et s’oblige en son propre et privé nom de faire embarquer ledit Picot à la première réquisition qui lui en sera faite. Et à faute de ce faire, de payer audit sieur Denys ladite somme de vingt-cinq livres. Le tout de ce dessus à peine de tous dépens, dommages et intérêts entre lesdites parties, lesquelles pour l’accomplissement des présentes ont obligé l’une à l’autre tous et chacun leurs biens présents et futurs. Et outre lesdits Picot et Aigron, sa caution, leurs personnes à tenir prison comme pour deniers royaux. Élisant leurs domiciles, et pour l’exécution desdites présentes, en cette ville en la maison d’icelui Aigron pour y recevoir &. Renonçant &. Jugés &. Condamnés. Fait à La Rochelle en l’étude dudit notaire après-midi, le trentième jour de mars mille six cent quarante-trois. Présents Jean Sarrau, praticien, et Mathieu Bourot, clerc, demeurant en icelle. Ledit Aigron a déclaré ne savoir signer de ce enquis. Signatures
Contrat d’engagement de Jacques Picot pour Miscou. 30 mars 1643. (Source : AD17. Notaire Pierre Teuleron. 3E1293, fol. 37v.)

Qui sont les engagés de Nicolas Denys de 1643 ?

Gilles Devenne

Baptiste Neau

Jean Langais

Jacques Picot

Claude Lemoine

Pierre Servant

Pierre Millon

Tableau des engagés levés par Nicolas Denys pour la Nouvelle-France en 1643.
(Source : Collection Guy Perron)

Un engagé est originaire de l’Anjou, un de l’Aunis, un de la Brie, deux de la Normandie et deux de la Saintonge.

Cinq engagés quittent La Rochelle à destination de la Nouvelle-France (Miscou et Québec), probablement mi-avril, à bord du navire Le Saint-François (130 tx). L’engagé Millon en fait de même, vers la mi-mai, dans des circonstances inconnues.

Origine des engagés levés par Nicolas Denys pour la Nouvelle-France en 1643.
(Source : Collection Guy Perron)

« Nous reçûmes ces tristes nouvelles à la Saint-Jean,

par le vaisseau de Miscou, qui donna jusqu’à Tadoussac,

les autres navires de la flotte ont tardé cette année plus que jamais. »

Père Barthelémy Vimont

Relation 1643[1].

Nous supposons que le navire Le Saint-François a fait débarquer les engagés Langais, Lemoine et Neau à Miscou, et a poursuivi sa route vers Tadoussac pour y déposer, vers le 24 juin, les engagés Devenne, Millon et Picot.

Que sont-ils devenus ?

DEVENNE dit Chagnolet, Gilles
(     –     )
Demeurant à La Rochelle (Aunis), Gilles Devenne s’engage envers Nicolas Denys, le 28 mars 1643, pour aller travailler en Nouvelle-France au service de la Compagnie de la Nouvelle-France durant trois ans, à titre de maître maçon, à raison de 90 livres par année (avance de 45 livres). Ne signe pas. Parmi ses conditions d’engagement, il demande que le reste de son salaire de la première année, soit 45 livres, soit payé à Mathurine Jousselin, son épouse. Le rochelais René Revers, maître maçon, se porte garant de Devenne pour assurer son embarquement. Il quitte La Rochelle, à la mi-avril, probablement à bord du navire Le Saint-François (130 tx) et serait arrivé à Tadoussac vers le 24 juin. Semble retourner en France, en 1646, après ses trois années d’engagement. Il s’engage de nouveau, le 8 juin 1659, envers Jérôme Le Royer de La Dauversière pour aller travailler à Montréal au service de l’abbé de Queylus durant trois ans, à titre de maçon et tailleur de pierre, à raison de 100 livres par année. Ne signe pas. Il quitte La Rochelle le 2 juillet à bord du navire Le Saint-André à destination de Québec où il arrive le 7 septembre suivant. Au recensement de 1666, âgé de 45 ans, il est domestique engagé chez Jean Gervaise à Montréal. L’année suivante, il est domestique chez Marie Pournin, veuve de Jacques Testard. Aucune trace de cet engagé après cette date.
Extrait. Engagement de Gilles Devenne. 28 mars 1643.
(Source : AD17. Notaire Pierre Teuleron. 3E1293, fol. 36r)

LANGAIS, Jean
(     –     )
Originaire d’Oléron (Saintonge), Jean Langais s’engage envers Nicolas Denys, le 31 mars 1643, pour aller travailler en Nouvelle-France au service de la Compagnie de la Nouvelle-France durant trois ans, à titre de matelot, à raison de 100 livres par année (avance de 40 livres). Il signe. Il quitte La Rochelle, à la mi-avril, probablement à bord du navire Le Saint-François (130 tx). On ne sait pas s’il est venu.
Extrait. Engagement de Jean Langais. 31 mars 1643.
(Source : AD17. Notaire Pierre Teuleron. 3E1293, fol. 38r)

LEMOINE, Claude
(c1608-     )
Originaire de Dieppe (Normandie), Claude Lemoine (35 ans) s’engage envers Nicolas Denys, le 31 mars 1643, pour aller travailler à Miscou (Acadie) au service de la Compagnie de la Nouvelle-France durant trois ans, à titre de matelot, à raison de 120 livres par année (avance de 50 livres). Il signe. Il quitte La Rochelle, à la mi-avril, probablement à bord du navire Le Saint-François (130 tx). On ne sait pas s’il est venu.
Extrait. Engagement de Claude Lemoine. 31 mars 1643.
(Source : AD17. Notaire Pierre Teuleron. 3E1293, fol. 38r)

MILLON, Pierre
(     –     )
Originaire d’Ivry la Chaussée (aujourd’hui Ivry-la-Bataille, Normandie), Pierre Millon s’engage envers Nicolas Denys, le 9 mai 1643, pour aller travailler à Québec au service de la Compagnie de la Nouvelle-France durant trois ans, à titre de matelot, à raison de 110 livres par année (avance de 30 livres). Il signe. Il est recruté probablement pour remplacer le matelot Pierre Servant qui ne donne pas suite à son contrat. On ne sait pas s’il est venu.
Extrait. Engagement de Pierre Millon. 9 mai 1643.
(Source : AD17. Notaire Pierre Teuleron. 3E1293, fol. 60v)

NEAU, Baptiste
(     –     )
Originaire de Beaupréau (Anjou), Baptiste Neau s’engage envers Nicolas Denys, le 30 mars 1643, pour aller travailler à Miscou (Acadie) au service de la Compagnie de la Nouvelle-France durant trois ans, à titre de charpentier, à raison de 100 livres par année (avance de 40 livres). Il signe « B Nau » avec paraphe. Le rochelais Michel Tassin, maître couvreur, se porte garant de Neau pour assurer son embarquement. Il quitte La Rochelle, à la mi-avril, probablement à bord du navire Le Saint-François (130 tx). On ne sait pas s’il est venu.
Extrait. Engagement de Baptiste Neau. 30 mars 1643.
(Source : AD17. Notaire Pierre Teuleron. 3E1293, fol. 36v)

PICOT dit Labrie, Jacques
(     –     )
Fils de Jacques Picot, berger demeurant en l’abbaye de Notre-Dame d’Yerres, et de Charlotte Lelong, Jacques Picot est baptisé le 8 mars 1621 (né le 6 mars vers 23 h) à Villecresnes (Brie). Il s’engage envers Nicolas Denys, le 30 mars 1643, pour aller travailler à Miscou (Acadie) au service de la Compagnie de la Nouvelle-France durant trois ans, à titre de scieur de long, à raison de 60 livres par année (avance de 25 livres). Il signe « Jacques Piquot » avec paraphe. Le rochelais François Aigron se porte garant de Picot pour assurer son embarquement. Il quitte La Rochelle, à la mi-avril, probablement à bord du navire Le Saint-François (130 tx). L’engagé Picot semble changer son itinéraire car de Miscou il se rend à Tadoussac où il serait arrivé vers le 24 juin suivant. Jacques Picot dit Labrie épouse, le 24 février 1653 à Québec, Marie Grandin (veuve de Simon Duhamel), fille de Jean Grandin et de Clémence Guigau, de la paroisse de Saint-Séverin à Paris. Aucun enfant. Le 24 janvier 1654, avec son associé Jean Aubuchon, il se fait concéder des terres situées « proches et dans le lieu destiné pour la ville » par la Société Notre-Dame de Montréal. En 1665, il obtient du Séminaire de Montréal une concession de terre située à la côte Saint-François au-dessous du second ruisseau. En 1667, Jacques Picot sieur de la Brie loue pour une année à François Tessier dit Laverdure et François Chartier dit Laforets une maison sur le bord de la commune. En 1669, il vend sa terre de la commune à Jean-Vincent Philippes de Hautmesnil. Enfin, en 1673, il constitue une rente annuelle à Gabriel Souart, ancien curé de Montréal et maître d’école, sa concession de la côte Saint-François. Jacques Picot dit Labrie, ancien marguillier de la paroisse Notre-Dame à Montréal, âgé de 58 ans, « pris à l’hôpital », est enterré le 29 octobre 1675.
Extrait. Engagement de Jacques Picot. 30 mars 1643.
(Source : AD17. Notaire Pierre Teuleron. 3E1293, fol. 37v)
Acte de baptême de Jacques Picot. 8 mars 1621.
(Source : AD94 en ligne. EDEPOT. IE14. Villecresnes. BMS. 1601-1693. Vue 62/308)
Voir aussi : Fichier Origine.

SERVANT, Pierre
(     –     )
Originaire de Marennes (Saintonge), Pierre Servant s’engage envers Nicolas Denys, le 31 mars 1643, pour aller travailler à Québec au service de la Compagnie de la Nouvelle-France durant trois ans, à titre de matelot, à raison de 100 livres par année (avance de 40 livres). Ne signe pas. Ne donne pas suite à son contrat puisqu’il s’engage de nouveau l’année suivante, le 15 février 1644, envers André Tuffet et ses associés pour aller travailler à l’île du Cap-Breton au service du gouverneur durant deux ans, à titre de marinier, à raison de 80 livres par an (avance de 40 livres). Ne signe pas. Il quitte La Rochelle, fin mars, à bord du navire Le Petit Saint-Pierre (70 tx) à destination du Cap-Breton. On ne sait pas s’il est venu.
Extrait. Engagement de Pierre Servant. 31 mars 1643.
(Source : AD17. Notaire Pierre Teuleron. 3E1293, fol. 39v)

Pour citer cet article

Guy Perron©2022, « Les engagés levés par Nicolas Denys pour la Nouvelle-France en 1643 », Le blogue de Guy Perron, publié le 24 avril 2022.


[1] Relations des Jésuites, 1643, Québec, Augustin Coté éditeur, vol. I, 1858, p. 5.

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10 réflexions sur “317 – Les engagés levés par Nicolas Denys pour la Nouvelle-France en 1643

  1. Bernard Laporte

    Rebonjour M. Perron, j’ai une question concernant les cautions. Dans le cas de Jacques Picot dit Labrie, François Aigron s’est « volontairement soumis pleige caution » et dans le cas de Gilles Devenne, c’est René Revers qui se porte garant pour assurer son embarquement. On sait que quelques engagés ne se présentent pas à l’embarquement. De plus, comme il reçoive des avances probablement pour assurer le logement, le boire et le manger à l’auberge en attendant que le navire appareille, l’engagiste Nicolas Denys exige une caution pour s’assurer que ses avances soit remboursées au cas ou l’engagé ne se présente pas. Ma question: est-ce que tous les engagistes exigent des cautions et prennent elles d’autre forme qu’une personne qui se porte garant au nom d’un engagé ? Merci encore et bravo pour votre travail.
    Bernard Laporte

    1. Bonjour,
      Selon Gervais Carpin, pendant la période de 1641 à 1644, quand le recrutement pour la vallée du Saint-Laurent et Miscou était sous la responsabilité d’Antoine Cheffault, un certain nombre d’engagés durent se faire garantir leur avance par un tiers (pleige caution ou répondant). Carpin a recensé 27 contrats contenant cette clause. Voir : Gervais Carpin, Le Réseau du Canada, p. 308. Les répondants.

  2. Jean Therriault

    Merci M. Perron pour ce fascinant commentaire portant sur les « engagés levés par Nicolas Denys pour la Nouvelle-France en 1643 ». Dans son tout récent ouvrage « La colonisation de l’Acadie », (page 87), André-Carl Vachon mentionne que le 24 mars 1640, Nicolas Denys a recruté 25 hommes et 5 femmes pour l’Acadie via acte notarié signé chez Pierre Teuleron pour un départ sur le navire le Saint-Jean, piloté par le capitaine André Camus. En épluchant votre site, je n’ai constaté aucun commentaire de votre part à ce sujet. Peut-être m’a-t-il échappé? Est-ce bien le cas?

    Jean Therriault

    1. Bonjour,
      En consultant le document du 24 mars 1640, il ne s’agit pas de 25 hommes et 5 femmes recrutés par Nicolas Denys. Faisant pour Claude de Razilly, Denys signe un marché avec André Camus, maître du navire Le Saint-Jean, qui « s’oblige de passer dans ledit navire le nombre de vingt-cinq hommes et cinq femmes jusqu’à la première terre de la la côte d’Acadie où il est sur le point d’aller du premier jour à la pêche où étant arrivé il sera tenu de faire partir une chaloupe avec le nombre d’hommes et de femmes jusqu’à la première habitation appartenant à Messieurs de la Compagnie. » Ces hommes et femmes sont des passagers et non des engagés.

      1. Jean Therriault

        Merci pour votre réponse. Ces 30 « passagers » ne sont donc pas des « engagés ». La liste de ces passagers existe-elle néanmoins par les bons soins du notaire Teuleron?

      2. André-Carl Vachon

        Bonjour,
        Petites précisions importantes: Gervais Carpin dans sa thèse de doctorat démontre que Nicolas Denys était le représentant et le recruteur de La compagnie d’Acadie de 1636 à 1642. Ensuite, dans mon livre, il est bien écrit : « nous émettons l’hypothèse ». De plus, dans mon chapitre 1, je présente les lacunes dans archives

  3. gmonar@videotron.ca

    Bonjour Guy

    Que de bons souvenirs et en particulier du temps des cours de Claude Perreault….et du début de tes recherches à La Rochelle si je …ne me trompe!!!!..

    Ce choix de recherches que tu as fait …est un PLUS UNIQUE pour tous les chercheurs présents et les générations à venir .

    Amitiés!

    Gisèle Monarque

  4. Fernand Janson.

    Bonjour M. Perron, excellent article.

    Toutes mes félicitations pour vos recherches et vos transcriptions.

    Très bien rédiger.

  5. André-Carl Vachon

    Bonjour,
    Petite précision importante. Gervais Carpin dans sa thèse de doctorat démontre que Nicolas Denys était le représentant et le recruteur de La compagnie d’Acadie de 1636 à 1642. Ensuite, dans mon livre, il est bien écrit : « nous émettons l’hypothèse », à la page 88. De plus, dans mon chapitre 1, je présente les lacunes dans archives. J’écris également clairement à la page 54 que la seule liste d’embarquement qui nous est parvenu pour l’époque est celle du Saint Jean en 1636. Je n’ai pas écrit non plus que c’était 30 engagés.
    Merci!
    André-Carl Vachon

  6. Jean-Marie

    MYTHE LOUDUNAIS D’ORIGINE D’ACADIENS

    L’origine supposée en 1963 des migrants du Loudunais (La Chaussée, 86) vers l’Acadie 1632-1654 est caduque, rien dans les archives (voir avis des experts 1963-2022 : Gabriel Debien 1963, Roland Auger 1978, Clarence-Joseph d’Entremont 1982, etc).

    – aucun engagé pour l’Acadie de trouvé de la Chaussée – Martaizé – Aulnay : pas de contrat d’engagement ou autre pièce similaire attestant le lien (procuration, mention dans une succession, sur une liste de passagers ou autre). Pas d’archives probantes à la Chaussée (état-civil, notaires ou autres).

    – Charles de Menou n’a jamais été seigneur administrateur de la seigneurie d’Aulnay près de la Chaussée 1632-1645 (aucun lien avec l’Acadie) il est absent du loudunais depuis 1631 (aucune trace ensuite). En 1631 il réside à Chef de Baye, au service du commandeur de l’Ile-Bouchard (Chinon) Isaac de Razilly (résidant à Saint-Martin de Ré).

    – les patronymes acadiens sont répandus pour la plupart dans nombre de provinces (lire noms courants, recherches à faire)

    – mémoire de la marine sur Charles de Menou 1644 réf. Manuscrit Pierre Margry annoncé sur nombre de publications comme référence historique Menou et l’Acadie : lire faux il s’agit d’un commentaire gratuit sans sources documentaires en 1 exemplaire manuscrit BNF 9281, F°107, aucun mémoire de la marine 1643 référencé ou perdu n’a été trouvé. Les archives nationales, de la marine ou la BNF auraient une trace, même perdu sur un index.

    – pas de mention de départ, selon la Gazette de Paris 1632 (Renaudot), de colons loudunais d’Auray en 1632 ni de Champlain selon les articles (lire: fausse plaque avec Champlain apposée à Auray en 1992 (?) ) articles faux : Renaudot n’a jamais fait allusion à des colons loudunais paris d’Auray 1632 ni à une autre année, lire soldats troupes d’élite seulement avec les navires de guerre 1632 (flotte de Razilly de Saint-Martin-de-Ré).

    – La Chaussée, il ne s’agit pas du Poitou ici mais de la Touraine, dans l’Histoire, le territoire du loudunais,

    voir cachets de l’intendant de Tours sur les pages de l’état-civil en ligne sur toutes les paroisses des loudunais, mirebalais et richelais (relevant de l’intendant de Tours et non Poitiers)

    Infos : agcf.acadie-quebec@orange.fr

    https://www.acadienouvelle.com/chroniques/2015/11/29/le-mythe-de-la-chaussee-et-du-loudunais/

    GE86 – Le Mythe de l’origine Loudunaise des Acadiens

    http://www.ge86.fr/index.php?option=com_content&view=article&id…le...

    https://www.acadienouvelle.com/etc/gensdici/2016/05/23/etienne-robichaud/

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