315 – Les engagés levés par la Compagnie de la Nouvelle-France pour le Canada en 1632

L’établissement d’une colonie de 4000 Français sous l’égide de la Compagnie de la Nouvelle-France a été retardé par le Grand Siège de La Rochelle de 1627-1628 pendant lequel les Anglais se sont emparés de quelques endroits, notamment le fort et l’habitation de Québec. Recrutement - Le blogue de Guy Perron

Pour exécuter la restitution de la Nouvelle-France, de l’Acadie et du Canada, le cardinal de Richelieu signe une convention avec Guillaume de Caën, à Metz, le 20 janvier 1632[1]. Ce dernier est tenu de faire embarquer le nombre de 40 hommes sur les navires de la Compagnie de la Nouvelle-France : La Lionne et La Salamandre. Ces hommes doivent préparer le terrain pour la remise de Québec à la Compagnie en 1633[2].

Dans l’après-midi du jeudi 8 avril 1632[3], chez l’hôtelier Martin Noël qui porte l’enseigne La Fermière, dans la ville de Grâce (aujourd’hui Le Havre), 33 hommes se présentent devant le notaire Jehan Fresquet pour convenir de leurs conditions d’engagement collectif avec la Compagnie de la Nouvelle-France. À ces 33 hommes, il faut en ajouter cinq autres qui sont déclarés absents[4], portant le total à 38 engagés. Pourtant, deux des cinq absents font partie des signataires.  

Après avoir eu connaissance des articles de la convention de Metz, ces hommes promettent d’aller hiverner à Québec et y servir la Compagnie pendant trois années. Ils devront obéir aux ordres du lieutenant Théodore Du Plessis-Bochart et s’employer aux ouvrages qui leur seront commandés. Chaque engagé décline ses prénom et nom, son lieu d’origine, sa résidence et sa profession (pour 22 engagés). Leur enregistrement s’effectue par corps de métier : charpentier, scieur d’ais (planche de bois de chêne), tonnelier, taillandier, maçon, boulanger, cordonnier.

Ce contrat d’engagement collectif notarié fait référence à un rôle des « accords et allouages » que les engagés auraient signé individuellement avec Robert Regnault, procureur de la Compagnie. Ce rôle détaillé contiendrait les salaires accordés à chacun, de même que le montant avancé à leur embarquement. Le reste de leur salaire sera payé en France à la fin des trois années. Ce rôle aurait-il été conservé dans la liasse du notaire Fresquet comme pièce justificative pour, ensuite, être consigné dans un contrat d’engagement collectif?

Dans sa notice, BAC en ligne mentionne si l’engagé a signé (s) ou a fait sa marque (m). Il ne s’agit pas de l’état civil : célibataire ou marié[5].

À noter que le nom de l’engagé Alexandre Laisné, de Rouen (paroisse Saint-Cande-le-Jeune), est absent de la notice de BAC.

Intrigué, j’ai fait une demande de reproduction du document à Bibliothèque et Archives Canada (BAC) qui m’a répondu, le 31 mars dernier :

Comme il n’existerait pas de liasses chez le notaire Fresquet, il faut nous tourner vers le contrat d’engagement collectif relevé dans le registre (cote 2E70/193) disponible sur le site web des Archives départementales de la Seine-Maritime (AD76).

Voici le contrat d’engagement entre la Compagnie de la Nouvelle-France (l’engagiste) et 38 hommes (les engagés) en 1632.

Contrat d’engagement de 38 hommes pour la Compagnie de la Nouvelle-France.
(graphie contemporaine)
Du jeudi avant-midi, huitième jour d’avril mille six cent trente-deux. Par-devant Jehan Fresquet, notaire et tabellion royal en la ville française de Grâce chez Martin Noël, hôtelier, où pend pour enseigne La Fermière. Furent présents en leurs personnes [noms de trente-trois engagés]. Lesquels tant pour eux que pour [noms de cinq engagés], absents. Desquels ils se sont faits forts, se soumettant les faire signer à ces présentes toutefois et quand pour toute ratification. Iceux dessus dits présents ayant eu connaissance de ce qu’il a plus au roi révoquer les articles ci-devant accordés au sieur Guillaume de Caën et ses associés pour le commerce de la Nouvelle-France institué pour l’établissement d’une colonie de quatre mille Français, une compagnie portant le nom de la Nouvelle-France à l’effet de dresser ladite colonie audit pays et que ces articles de ladite compagnie ont été approuvés, confirmés et validés par lettres patentes de Sa Majesté, du 6 mai 1628, dument vérifiés aux parlements de Rouen et Bordeaux et qu’étant arrivé que les Anglais durant rébellion de La Rochelle se sont emparés de quelques endroits dudit pays et nommés du fort et habitation de Québec qu’ils ont détenu jusqu’à présent que par les accords et traités faits avec eux par Sa Majesté, elle les a obligé de s’en retirer. Et afin que ladite compagnie y puisse être rétablie sûrement, monseigneur le cardinal de Richelieu, duc et pair de France, grand maître, chef et surintendant général de la navigation et commerce de France, ayant pris le soin de faire un contrat avec le sieur Guillaume de Caën à Metz, le 20 janvier dernier, par lequel le capitaine Émery de Caën doit faire le voyage en ladite Nouvelle-France en la présente année et recevoir ledit fort et habitation des mains des Anglais pour la remettre l’année prochaine en mains de son lieutenant nommé par la compagnie suivant l’ordre de mon dit seigneur le cardinal. Auquel effet ledit Guillaume de Caën est obligé par ledit contrat de faire passer dans ses vaisseaux le nombre de 40 hommes que ladite compagnie lui donnera ainsi qu’il est plus amplement porté par le contrat ci-dessus daté. En exécution duquel ladite compagnie ayant nommé pour lieutenant dudit Émery de Caën le sieur Duplessis-Bochard. Lesdits dessus dits, après avoir eu communication des actes ci-dessus par les copies qui en ont été baillées audit sieur Duplessis pour eux tous et attachées avec la présente, ont promis et se sont volontairement et obligés envers lesdits sieurs associés de ladite compagnie à la stipulation de maître Robert Regnault, leur procureur présent. C’est à savoir de par lesdits dessus dits eux embarquer comme étant dudit nombre de 40 hommes de ladite compagnie avec ledit sieur Duplessis dans les vaisseaux dudit de Caën, soit dans l’un ou plusieurs d’iceux, pour faire ledit voyage de la Nouvelle-France hiverner audit lieu de Québec et y servir ladite compagnie faire et accomplir ce qu’elle ordonnera. Le tout sous la conduite et commandement dudit sieur Émery de Caën et dudit sieur Duplessis, son lieutenant, auxquels ils seront tenus d’obéir et faire obliger sur les peines portées par les ordonnances et règlements de la Marine et recevoir pareillement les ordres qui leur seront donnés par ledit sieur Duplessis s’employer aux ouvrages qui leur seront par lui commandés. Et de plus ont promis demeurer audit lieu de Québec et continuer ledit service à la compagnie durant trois années consécutives celle y comprise. Le tout moyennant les gages que la compagnie leur ont accordés chacun en particulier et pour chacune desdites trois années suivant le rôle ou état de leurs accords ou allouages par eux signé chacun en son article particulier dont ledit sieur Regnault est porteur. Auquel rôle ou état d’allouage est aussi contenu et porté ce qui a été baillé par avance à chacun desdits dessus dits en leur embarquant [sic] et le reste desdits gages sera payé en fin desdites années en France à celui ou ceux qui auront le pouvoir et procuration de les recevoir. Et à se tenir et entretenir lesdits dessus dits alloués, obligèrent leurs corps et biens, et ledit sieur Regnault les biens desdits sieurs de ladite compagnie de la Nouvelle-France qu’il y a obligé avec les siens comme faisant et stipulant pour eux en témoin et présents Martin Noël et Guillaume Mallandain, dudit lieu de Grâce, témoins. Signatures.
Extrait. Contrat d’engagement de 38 hommes pour la Nouvelle-France. 8 avril 1632.
(Source : AD76 en ligne. Notaire Jehan Fresquet. 2E70/193. Reconnaissance. 1632. Vues 351. 8 avril 1632)

Qui sont ces engagés de 1632 ?

Guillaume Annot

Jean Jolly

Simon Baugalla

Alexandre Laisné

Guillaume Becquet

Gabriel Le Cordier dit Delorme

Jacques Bérard

Nicolas Le Seigneur

Germain Boudart dit Saint-Germain

Étienne Lefebvre

François Bourdarel

Guillaume Lefebvre

Louis Caron

Louis Lefebvre
Adrien Dabancourt dit Lacaille

Jean Leleu

Jacques Deportes

Charles Leroux

Mathieu Drelangue

Nicolas Lesage

Jean Ducaux

Jean Martin

Adrien Duchesne

Mathurin Merellet

Daniel Feys

Nicolas Neau dit Laviolette

Michel Flet

Nicolas Philippe

Nicolas François

Nicolas Saunat dit Saint-Maurice

Étienne Fremin

Michel Talon

Jean Gosse

Jean Tisserand

Martin Grouvel

Robert Vallée dit Sauvage

Robert Guibert

Léger Vermier

Tableau des engagés levés par la Compagnie de la Nouvelle-France en 1632.
(Source : Collection Guy Perron)
Origine des engagés levés par la Compagnie de la Nouvelle-France en 1632.
(Source : Collection Guy Perron)

Un engagé est originaire de la Champagne, deux de la Flandre, six de l’Île-de-France, un du Languedoc, un du Maine, 25 de Normandie, un de l’Orléanais et un du Poitou.

À la demande de Guillaume de Caën, les commandants des navires de la Compagnie de la Nouvelle-France refusent d’embarquer la plupart des engagés et des marchandises[6].

Les navires du roi La Salamandre (8 avril) et La Lionne (18 avril) quittent Le Havre à destination de Québec.

Que sont-ils devenus ?

ANNOT, Guillaume
(     –     )
Natif du Mans (Maine), Guillaume Annot s’engage envers la Compagnie de la Nouvelle-France, le 8 avril 1632, pour aller travailler à son service à Québec durant trois ans. Il signe. Il quitte Le Havre à bord du navire La Salamandre (10 avril) ou La Lionne (18 avril) à destination de Québec. On ne sait pas s’il est venu. 
Extrait. Engagement de Guillaume Annot. 8 avril 1632.
(Source : AD76 en ligne. Notaire Jehan Fresquet. 2E70/193. Reconnaissance. 1632. Vue 350)

BAUGALLA, Simon
(     –     )
Natif de Rouen (Normandie) et y demeurant, Simon Baugalla s’engage envers la Compagnie de la Nouvelle-France, le 8 avril 1632, pour aller travailler à son service à Québec durant trois ans à titre de tonnelier. Il appose sa marque. Il quitte Le Havre à bord du navire La Salamandre (10 avril) ou La Lionne (18 avril) à destination de Québec. On ne sait pas s’il est venu. 
Extrait. Engagement de Simon Baugalla. 8 avril 1632.
(Source : AD76 en ligne. Notaire Jehan Fresquet. 2E70/193. Reconnaissance. 1632. Vue 350)

BECQUET, Guillaume
(     –     )
Natif de Mont-aux-Malades (aujourd’hui Mont-Saint-Aignan), près de Rouen (Normandie), Guillaume Becquet s’engage envers la Compagnie de la Nouvelle-France, le 8 avril 1632, pour aller travailler à son service à Québec durant trois ans à titre de charpentier. Il appose sa marque. Il quitte Le Havre à bord du navire La Salamandre (10 avril) ou La Lionne (18 avril) à destination de Québec. On ne sait pas s’il est venu. 
Extrait. Engagement de Guillaume Becquet. 8 avril 1632.
(Source : AD76 en ligne. Notaire Jehan Fresquet. 2E70/193. Reconnaissance. 1632. Vue 350)
Note : Des recherches dans les registres paroissiaux de Mont-Saint-Aignan, entre 1597 et 1613, ont été vaines. (AD76 en ligne)

BÉRARD, Jacques
(     –     )
Natif de la paroisse Saint-Godard de Rouen (Normandie), Jacques Bérard s’engage envers la Compagnie de la Nouvelle-France, le 8 avril 1632, pour aller travailler à son service à Québec durant trois ans à titre de maçon. Il signe. Il quitte Le Havre à bord du navire La Salamandre (10 avril) ou La Lionne (18 avril) à destination de Québec. On ne sait pas s’il est venu. 
Extrait. Engagement de Jacques Bérard. 8 avril 1632.
(Source : AD76 en ligne. Notaire Jehan Fresquet. 2E70/193. Reconnaissance. 1632. Vue 350)

BOUDART dit Saint-Germain, Germain
(     –     )
Natif de Rouen (Normandie) y demeurant, Germain Boudart dit Saint-Germain s’engage envers la Compagnie de la Nouvelle-France, le 8 avril 1632, pour aller travailler à son service à Québec durant trois ans. Il signe. Il quitte Le Havre à bord du navire La Salamandre (10 avril) ou La Lionne (18 avril) à destination de Québec. On ne sait pas s’il est venu. 
Extrait. Engagement de Germain Boudart dit Saint-Germain. 8 avril 1632.
(Source : AD76 en ligne. Notaire Jehan Fresquet. 2E70/193. Reconnaissance. 1632. Vue 350)

BOURDAREL, François
(     –     )
Natif du Cotentin (Normandie), François Bourdarel s’engage envers la Compagnie de la Nouvelle-France, le 8 avril 1632, pour aller travailler à son service à Québec durant trois ans à titre de charpentier, charron et scieur d’ais. Il quitte Le Havre à bord du navire La Salamandre (10 avril) ou La Lionne (18 avril) à destination de Québec. On ne sait pas s’il est venu. 
Extrait. Engagement de François Bourdarel. 8 avril 1632.
(Source : AD76 en ligne. Notaire Jehan Fresquet. 2E70/193. Reconnaissance. 1632. Vue 350)

CARON, Louis
(     –     )
Natif de la paroisse Saint-Germain-l’Auxerrois de Paris (Île-de-France) y demeurant rue du Louvre, l’écuyer Louis Caron s’engage envers la Compagnie de la Nouvelle-France, le 8 avril 1632, pour aller travailler à son service à Québec durant trois ans. Il signe. Il quitte Le Havre à bord du navire La Salamandre (10 avril) ou La Lionne (18 avril) à destination de Québec. On ne sait pas s’il est venu. 
Extrait. Engagement de Louis Caron. 8 avril 1632.
(Source : AD76 en ligne. Notaire Jehan Fresquet. 2E70/193. Reconnaissance. 1632. Vue 351)

DABANCOURT dit Lacaille, Adrien
(     –     )
Natif de la paroisse Saint-Paul de Beauvais (Île-de-France), Adrien Dabancourt dit Lacaille s’engage envers la Compagnie de la Nouvelle-France, le 8 avril 1632, pour aller travailler à son service à Québec durant trois ans. Il appose sa marque. Il quitte Le Havre à bord du navire La Salamandre (10 avril) ou La Lionne (18 avril) à destination de Québec. Il avait épousé Simone d’Orgeville à Soissons (Île-de-France) vers 1617. Son épouse reçoit un legs de Samuel de Champlain le 17 novembre 1635. De leur union naît un enfant. Famille établie à Québec. Le 2 mai 1640, Adrien Dabancourt et Étienne Sevestre partent de Québec dans un canot pour aller chasser dans les îles de Montmagny. Les vents sont impétueux, tous deux se noient dans le fleuve Saint-Laurent. Le gendre de Lacaille, Jean Jolliet, retrouve son corps et le rapporte à Québec le 25 mai où il est inhumé le lendemain dans le cimetière de Québec.
Extrait. Engagement d’Adrien Dabancourt dit Lacaille. 8 avril 1632.
(Source : AD76 en ligne. Notaire Jehan Fresquet. 2E70/193. Reconnaissance. 1632. Vue 350)
Voir aussi : Michel Langlois, Dictionnaire biographique des ancêtres québécois (1608-1700), La Maison des Ancêtres, tome I (Lettres A à C), 1998, p. 20.

DEPORTES, Jacques
(     –     )
Natif de Rouen (Normandie) y demeurant paroisse Saint-Maclou, Jacques Deportes s’engage envers la Compagnie de la Nouvelle-France, le 8 avril 1632, pour aller travailler à son service à Québec durant trois ans à titre de cordonnier. Il signe. Il quitte Le Havre à bord du navire La Salamandre (10 avril) ou La Lionne (18 avril) à destination de Québec. On ne sait pas s’il est venu. 
Extrait. Engagement de Jacques Deportes. 8 avril 1632.
(Source : AD76 en ligne. Notaire Jehan Fresquet. 2E70/193. Reconnaissance. 1632. Vue 350)

DRELANGUE, Mathieu
(     –     )
Natif de Rouen (Normandie) y demeurant paroisse Saint-Pierre-le-Portier, Mathieu Drelangue s’engage envers la Compagnie de la Nouvelle-France, le 8 avril 1632, pour aller travailler à son service à Québec durant trois ans. Il signe. Il quitte Le Havre à bord du navire La Salamandre (10 avril) ou La Lionne (18 avril) à destination de Québec. On ne sait pas s’il est venu. 
Extrait. Engagement de Mathieu Drelangue. 8 avril 1632.
(Source : AD76 en ligne. Notaire Jehan Fresquet. 2E70/193. Reconnaissance. 1632. Vue 350)

DUCAUX, Jean
(     –     )
Natif de Rouen (Normandie) y demeurant, Jean Ducaux s’engage envers la Compagnie de la Nouvelle-France, le 8 avril 1632, pour aller travailler à son service à Québec durant trois ans à titre de scieur d’ais. Il appose sa marque. Il quitte Le Havre à bord du navire La Salamandre (10 avril) ou La Lionne (18 avril) à destination de Québec. On ne sait pas s’il est venu. 
Extrait. Engagement de Jean Ducaux. 8 avril 1632.
(Source : AD76 en ligne. Notaire Jehan Fresquet. 2E70/193. Reconnaissance. 1632. Vue 350)

DUCHESNE, Adrien
(     –     )
Natif de Dieppe (Normandie), Adrien Duchesne s’engage envers la Compagnie de la Nouvelle-France, le 8 avril 1632, pour aller travailler à son service à Québec durant trois ans à titre de chirurgien. Il quitte Le Havre à bord du navire La Salamandre (10 avril) ou La Lionne (18 avril) à destination de Québec. Il est le frère de Judith, épouse de Charles Le Moyne. Le 20 février 1633, il est parrain au baptême catholique d’Élisabeth Couillard par le père Jean de Brébeuf à Notre-Dame-des-Anges. Il agit dans la colonie comme chirurgien et interprète au service des Jésuites. En 1634, il est nommé « chirurgien de l’Habitation ». Selon Marcel Trudel, Duchesne est secrétaire et greffier de la juridiction de Québec et qualifié en 1637 de « premier chirurgien du pays ». La même année, il se fait concéder une terre dans la banlieue de Québec. Il se trouve à Dieppe en 1641 et revient en Nouvelle-France en août 1645. L’automne suivant, il est envoyé à Trois-Rivières à titre de soldat et interprète. Il est à Québec en 1648. En 1656, Duchesne est à Dieppe alors maître chirurgien « de présent habitué dans l’île de Guadeloupe ».   
Extrait. Engagement d’Adrien Duchesne. 8 avril 1632.
(Source : AD76 en ligne. Notaire Jehan Fresquet. 2E70/193. Reconnaissance. 1632. Vue 351)
Note : Adrien Duchesne n’est pas à Québec au baptême anglais d’Élizabeth Couillard, le 9 février 1631. Son parrain est Louis Kirke.
Voir aussi : Antonio Drolet, « Du Chesne, Adrien », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 1, Université Laval/University of Toronto, 2003-, consulté le 30 mars 2022, http://www.biographi.ca/fr/bio/du_chesne_adrien_1F.html .

FEYS, Daniel
(     –     )
Natif de Bruges (Flandre), Daniel Feys s’engage envers la Compagnie de la Nouvelle-France, le 8 avril 1632, pour aller travailler à son service à Québec durant trois ans à titre de taillandier. Il signe. Il quitte Le Havre à bord du navire La Salamandre (10 avril) ou La Lionne (18 avril) à destination de Québec. On ne sait pas s’il est venu. 
Extrait. Engagement de Daniel Feys. 8 avril 1632.
(Source : AD76 en ligne. Notaire Jehan Fresquet. 2E70/193. Reconnaissance. 1632. Vue 350)

FLET, Michel
(1608-     )
Fils de Jean Flayre, Michel Flet est baptisé le 1er janvier 1608 dans la paroisse Sainte-Croix-Saint-Ouen de Rouen (Normandie). Il s’engage envers la Compagnie de la Nouvelle-France, le 8 avril 1632, pour aller travailler à son service à Québec durant trois ans à titre de charpentier. Il signe. Il quitte Le Havre à bord du navire La Salamandre (10 avril) ou La Lionne (18 avril) à destination de Québec. On ne sait pas s’il est venu. 
Extrait. Engagement de Michel Flet. 8 avril 1632.
(Source : AD76 en ligne. Notaire Jehan Fresquet. 2E70/193. Reconnaissance. 1632. Vue 350)
Acte de baptême de Michel Flet. 1er janvier 1608.
(Source : AD76 en ligne. Rouen. Paroisse Sainte-Croix-Saint-Ouen. 3E999. 1595-1611. Tome 756. Vue 115/158)

FRANÇOIS, Nicolas
(     –     )
Natif du Bruges (Flandre), Nicolas François s’engage envers la Compagnie de la Nouvelle-France, le 8 avril 1632, pour aller travailler à son service à Québec durant trois ans à titre de taillandier. Il signe. Il quitte Le Havre à bord du navire La Salamandre (10 avril) ou La Lionne (18 avril) à destination de Québec. On ne sait pas s’il est venu. 
Extrait. Engagement de Nicolas François. 8 avril 1632.
(Source : AD76 en ligne. Notaire Jehan Fresquet. 2E70/193. Reconnaissance. 1632. Vue 350)

FREMIN, Étienne
(     –     )
Natif de Rouen (Normandie) y demeurant paroisse Saint-Martin-sur-Renelle, Étienne Fremin s’engage envers la Compagnie de la Nouvelle-France, le 8 avril 1632, pour aller travailler à son service à Québec durant trois ans. Il signe. Il quitte Le Havre à bord du navire La Salamandre (10 avril) ou La Lionne (18 avril) à destination de Québec. On ne sait pas s’il est venu. 
Extrait. Engagement d’Étienne Fremin. 8 avril 1632.
(Source : AD76 en ligne. Notaire Jehan Fresquet. 2E70/193. Reconnaissance. 1632. Vue 350)

GOSSE, Jean
(     –     )
Natif de Fécamp (Normandie), Jean Gosse s’engage envers la Compagnie de la Nouvelle-France, le 8 avril 1632, pour aller travailler à son service à Québec durant trois ans à titre de scieur d’ais. Il quitte Le Havre à bord du navire La Salamandre (10 avril) ou La Lionne (18 avril) à destination de Québec. On ne sait pas s’il est venu. 
Extrait. Engagement de Jean Gosse. 8 avril 1632.
(Source : AD76 en ligne. Notaire Jehan Fresquet. 2E70/193. Reconnaissance. 1632. Vue 351)

GROUVEL, Martin
(     –     )
Natif de Caumont, près de La Bouille (Normandie), Martin Grouvel (et non Grounelle) s’engage envers la Compagnie de la Nouvelle-France, le 8 avril 1632, pour aller travailler à son service à Québec durant trois ans à titre de charpentier. Il appose sa marque. Il quitte Le Havre à bord du navire La Salamandre (10 avril) ou La Lionne (18 avril) à destination de Québec. Après ses trois années d’engagement, Grouvel épouse, le 20 novembre 1635 à Québec, Marguerite Aubert, fille de Guillaume Aubert et de Léonarde Chaline, de La Ventrouze (Perche). Aucun enfant. Demeurant près du sault de Montmorency, le couple se fait concéder une terre, le 17 avril 1644, par Robert Giffard dans sa seigneurie de Beauport. Le 5 juin suivant, Grouvel fait un marché de fourniture de 200 planches avec Noël Bélanger, faisant pour la Compagnie de Montréal. Sur le point de repasser en France, Grouvel fait don mutuel avec son épouse en septembre 1644. Il y retourne en 1659. Qualifié de bourgeois en 1653. Marguiller en 1657. Capitaine de navire en 1658. Au fil des ans, plusieurs contrats notariés (accords, baux, concessions, marchés, obligations, procurations, ventes, etc.) sont conclus entre le maître charpentier Grouvel et divers particuliers. Il serait mort dans un naufrage près des Monts Notre-Dame en Gaspésie en 1660.
Extrait. Engagement de Martin Grouvel. 8 avril 1632.
(Source : AD76 en ligne. Notaire Jehan Fresquet. 2E70/193. Reconnaissance. 1632. Vue 350)
Note : Martin Grouvel n’était pas marié à son arrivée en 1632. C’est une mauvaise interprétation de http://www.migrations.fr/salamandreetlionne1632.htm .
Note : Les registres paroissiaux de La Bouille n’ont pas été conservés entre 1558 et 1668. (AD76 en ligne)

GUIBERT, Robert
(     –     )
Natif de Saint-Pierre près de Rouen (Normandie), Robert Guibert s’engage envers la Compagnie de la Nouvelle-France, le 8 avril 1632, pour aller travailler à son service à Québec durant trois ans à titre de boulanger. Il appose sa marque. Il quitte Le Havre à bord du navire La Salamandre (10 avril) ou La Lionne (18 avril) à destination de Québec. On ne sait pas s’il est venu. 
Extrait. Engagement de Robert Guibert. 8 avril 1632.
(Source : AD76 en ligne. Notaire Jehan Fresquet. 2E70/193. Reconnaissance. 1632. Vue 350)

JOLLY, Jean
(     –     )
Natif de Sézanne-en-Brie (Champagne), Jean Jolly s’engage envers la Compagnie de la Nouvelle-France, le 8 avril 1632, pour aller travailler à son service à Québec durant trois ans à titre de charpentier. Il quitte Le Havre à bord du navire La Salamandre (10 avril) ou La Lionne (18 avril) à destination de Québec. On ne sait pas s’il est venu. 
Extrait. Engagement de Jean Jolly. 8 avril 1632.
(Source : AD76 en ligne. Notaire Jehan Fresquet. 2E70/193. Reconnaissance. 1632. Vue 351)
Note : Des recherches dans les registres paroissiaux de Sézanne ont été vaines. (AD51 en ligne)

LAISNÉ, Alexandre
(     –     )
Natif de la paroisse de Saint-Cande-le-Jeune de Rouen (Normandie), Alexandre Laisné s’engage envers la Compagnie de la Nouvelle-France, le 8 avril 1632, pour aller travailler à son service à Québec durant trois ans. Il signe. Il quitte Le Havre à bord du navire La Salamandre (10 avril) ou La Lionne (18 avril) à destination de Québec. On ne sait pas s’il est venu. 
Extrait. Engagement d’Alexandre Laisné. 8 avril 1632.
(Source : AD76 en ligne. Notaire Jehan Fresquet. 2E70/193. Reconnaissance. 1632. Vue 350)

LE CORDIER dit Delorme, Gabriel
(     –     )
Natif de la paroisse Saint-Désir de Lisieux (Normandie), Gabriel Le Cordier dit Delorme s’engage envers la Compagnie de la Nouvelle-France, le 8 avril 1632, pour aller travailler à son service à Québec durant trois ans. Il appose sa marque. Il quitte Le Havre à bord du navire La Salamandre (10 avril) ou La Lionne (18 avril) à destination de Québec. On ne sait pas s’il est venu. 
Extrait. Engagement de Gabriel Le Cordier dit Delorme. 8 avril 1632.
(Source : AD76 en ligne. Notaire Jehan Fresquet. 2E70/193. Reconnaissance. 1632. Vue 351)
Note : Des recherches dans les registres de la paroisse Saint-Désir de Lisieux ont été vaines. (AD14 en ligne)

LE SEIGNEUR, Nicolas
(     –     )
Natif de Rouen (Normandie) y demeurant paroisse Saint-Vivien, Nicolas Le Seigneur s’engage envers la Compagnie de la Nouvelle-France, le 8 avril 1632, pour aller travailler à son service à Québec durant trois ans. Il signe. Il quitte Le Havre à bord du navire La Salamandre (10 avril) ou La Lionne (18 avril) à destination de Québec. On ne sait pas s’il est venu. 
Extrait. Engagement de Nicolas Le Seigneur. 8 avril 1632.
(Source : AD76 en ligne. Notaire Jehan Fresquet. 2E70/193. Reconnaissance. 1632. Vue 350)

LEFEBVRE, Étienne
(     –     )
Natif de Saint-Maur-des-Fossés, près de Paris (Île-de-France), Étienne Lefebvre s’engage envers la Compagnie de la Nouvelle-France, le 8 avril 1632, pour aller travailler à son service à Québec durant trois ans à titre de tonnelier. Il signe. Il quitte Le Havre à bord du navire La Salamandre (10 avril) ou La Lionne (18 avril) à destination de Québec. On ne sait pas s’il est venu. 
Extrait. Engagement d’Étienne Lefebvre. 8 avril 1632.
(Source : AD76 en ligne. Notaire Jehan Fresquet. 2E70/193. Reconnaissance. 1632. Vue 350)
Note : Les registres paroissiaux de Saint-Maur-des-Fossés ne commencent qu’en 1712. (AD94 en ligne)

LEFEBVRE, Guillaume
(     –     )
Natif de la paroisse Saint-Martin-sur-Renelle de Rouen (Normandie), Guillaume Lefebvre s’engage envers la Compagnie de la Nouvelle-France, le 8 avril 1632, pour aller travailler à son service à Québec durant trois ans. Il signe. Il quitte Le Havre à bord du navire La Salamandre (10 avril) ou La Lionne (18 avril) à destination de Québec. On ne sait pas s’il est venu. 
Extrait. Engagement de Guillaume Lefebvre. 8 avril 1632.
(Source : AD76 en ligne. Notaire Jehan Fresquet. 2E70/193. Reconnaissance. 1632. Vue 350)

LEFEBVRE, Louis
(     –     )
Natif de la paroisse Saint-Vivien de Rouen (Normandie), Louis Lefebvre s’engage envers la Compagnie de la Nouvelle-France, le 8 avril 1632, pour aller travailler à son service à Québec durant trois ans. Il signe. Il quitte Le Havre à bord du navire La Salamandre (10 avril) ou La Lionne (18 avril) à destination de Québec. On ne sait pas s’il est venu. 
Extrait. Engagement de Louis Lefebvre. 8 avril 1632.
(Source : AD76 en ligne. Notaire Jehan Fresquet. 2E70/193. Reconnaissance. 1632. Vue 350)

LELEU, Jean
(     –     )
Natif de Grainville-sur-Ry, près de Rouen (Normandie), Jean Leleu s’engage envers la Compagnie de la Nouvelle-France, le 8 avril 1632, pour aller travailler à son service à Québec durant trois ans. Il signe. Il quitte Le Havre à bord du navire La Salamandre (10 avril) ou La Lionne (18 avril) à destination de Québec. On ne sait pas s’il est venu. 
Extrait. Engagement de Jean Leleu. 8 avril 1632.
(Source : AD76 en ligne. Notaire Jehan Fresquet. 2E70/193. Reconnaissance. 1632. Vue 350)
Note : Des recherches dans les registres paroissiaux de Grainville-sur-Ry ont été vaines. (AD76 en ligne)

LEROUX, Charles
(     –     )
Natif de Dieppe (Normandie), Charles Leroux s’engage envers la Compagnie de la Nouvelle-France, le 8 avril 1632, pour aller travailler à son service à Québec durant trois ans à titre de sous commis de Messieurs de la Compagnie de la Nouvelle-France. Il signe. Il quitte Le Havre à bord du navire La Salamandre (10 avril) ou La Lionne (18 avril) à destination de Québec. On ne sait pas s’il est venu. 
Extrait. Engagement de Charles Leroux. 8 avril 1632.
(Source : AD76 en ligne. Notaire Jehan Fresquet. 2E70/193. Reconnaissance. 1632. Vue 350)

LESAGE, Nicolas
(     –     )
Natif de la paroisse Saint-Godard de Rouen (Normandie), Nicolas Lesage s’engage envers la Compagnie de la Nouvelle-France, le 8 avril 1632, pour aller travailler à son service à Québec durant trois ans à titre de charpentier. Il signe. Il quitte Le Havre à bord du navire La Salamandre (10 avril) ou La Lionne (18 avril) à destination de Québec. On ne sait pas s’il est venu. 
Extrait. Engagement de Nicolas Lesage. 8 avril 1632.
(Source : AD76 en ligne. Notaire Jehan Fresquet. 2E70/193. Reconnaissance. 1632. Vue 350)

MARTIN, Jean
(     –     )
Natif de Compiègne (Île-de-France), Jean Martin s’engage envers la Compagnie de la Nouvelle-France, le 8 avril 1632, pour aller travailler à son service à Québec durant trois ans à titre de charpentier. Il signe. Il quitte Le Havre à bord du navire La Salamandre (10 avril) ou La Lionne (18 avril) à destination de Québec. On ne sait pas s’il est venu. 
Extrait. Engagement de Jean Martin. 8 avril 1632.
(Source : AD76 en ligne. Notaire Jehan Fresquet. 2E70/193. Reconnaissance. 1632. Vue 350)

MERELLET, Mathurin
(     –     )
Natif de Poitiers (Poitou), Mathurin Merellet s’engage envers la Compagnie de la Nouvelle-France, le 8 avril 1632, pour aller travailler à son service à Québec durant trois ans. Il signe. Il quitte Le Havre à bord du navire La Salamandre (10 avril) ou La Lionne (18 avril) à destination de Québec. On ne sait pas s’il est venu. 
Extrait. Engagement de Mathurin Merellet. 8 avril 1632.
(Source : AD76 en ligne. Notaire Jehan Fresquet. 2E70/193. Reconnaissance. 1632. Vue 350)

NEAU dit Laviolette, Nicolas
(     –     )
Natif d’Orléans (Orléanais) demeurant au Havre-de-Grâce (Normandie), Nicolas Neau dit Laviolette s’engage envers la Compagnie de la Nouvelle-France, le 8 avril 1632, pour aller travailler à son service à Québec durant trois ans. Il signe. Il quitte Le Havre à bord du navire La Salamandre (10 avril) ou La Lionne (18 avril) à destination de Québec. On ne sait pas s’il est venu.
Extrait. Engagement de Nicolas Neau dit Laviolette. 8 avril 1632.
(Source : AD76 en ligne. Notaire Jehan Fresquet. 2E70/193. Reconnaissance. 1632. Vue 350)

PHILIPPE, Nicolas
(     –     )
Natif de Rouen (Normandie) y demeurant paroisse Saint-Maclou, Nicolas Philippe s’engage envers la Compagnie de la Nouvelle-France, le 8 avril 1632, pour aller travailler à son service à Québec durant trois ans. Il signe. Il quitte Le Havre à bord du navire La Salamandre (10 avril) ou La Lionne (18 avril) à destination de Québec. On ne sait pas s’il est venu. 
Extrait. Engagement de Nicolas Philippe. 8 avril 1632.
(Source : AD76 en ligne. Notaire Jehan Fresquet. 2E70/193. Reconnaissance. 1632. Vue 350)

SAUNAT dit Saint-Maurice, Nicolas
(     –     )
Natif de la paroisse Saint-Gervais, rue des Barres, de Paris (Île-de-France), Nicolas Saunat dit Saint-Maurice s’engage envers la Compagnie de la Nouvelle-France, le 8 avril 1632, pour aller travailler à son service à Québec durant trois ans. Il signe. Il quitte Le Havre à bord du navire La Salamandre (10 avril) ou La Lionne (18 avril) à destination de Québec. On ne sait pas s’il est venu. 
Extrait. Engagement de Nicolas Saunat dit Saint-Maurice. 8 avril 1632.
(Source : AD76 en ligne. Notaire Jehan Fresquet. 2E70/193. Reconnaissance. 1632. Vue 350)

TALON, Michel
(     –     )
Natif de la paroisse Saint-Vivien de Rouen (Normandie), Michel Talon s’engage envers la Compagnie de la Nouvelle-France, le 8 avril 1632, pour aller travailler à son service à Québec durant trois ans à titre de scieur d’ais. Il signe. Il quitte Le Havre à bord du navire La Salamandre (10 avril) ou La Lionne (18 avril) à destination de Québec. On ne sait pas s’il est venu. 
Extrait. Engagement de Michel Talon. 8 avril 1632.
(Source : AD76 en ligne. Notaire Jehan Fresquet. 2E70/193. Reconnaissance. 1632. Vue 350)

TISSERAND, Jean
(     –     )
Natif de Rouen (Normandie) y demeurant paroisse Saint-Godard, Jean Tisserand s’engage envers la Compagnie de la Nouvelle-France, le 8 avril 1632, pour aller travailler à son service à Québec durant trois ans à titre de charpentier. Il appose sa marque. Il quitte Le Havre à bord du navire La Salamandre (10 avril) ou La Lionne (18 avril) à destination de Québec. On ne sait pas s’il est venu.
Extrait. Engagement de Jean Tisserand. 8 avril 1632.
(Source : AD76 en ligne. Notaire Jehan Fresquet. 2E70/193. Reconnaissance. 1632. Vue 350)

VALLÉE dit Sauvage, Robert
(     –     )
Natif de Crespin (Île-de-France) demeurant au Havre-de-Grâce, Robert Vallée dit Sauvage s’engage envers la Compagnie de la Nouvelle-France, le 8 avril 1632, pour aller travailler à son service à Québec durant trois ans. Il signe. Il quitte Le Havre à bord du navire La Salamandre (10 avril) ou La Lionne (18 avril) à destination de Québec. On ne sait pas s’il est venu. 
Extrait. Engagement de Robert Vallée dit Sauvage. 8 avril 1632.
(Source : AD76 en ligne. Notaire Jehan Fresquet. 2E70/193. Reconnaissance. 1632. Vue 350)

VERMIER, Léger
(     –     )
Natif d’Étouy près de Clermont en Beauvoisin (Languedoc), Léger Vermier s’engage envers la Compagnie de la Nouvelle-France, le 8 avril 1632, pour aller travailler à son service à Québec durant trois ans à titre de scieur d’ais. Il appose sa marque. Il quitte Le Havre à bord du navire La Salamandre (10 avril) ou La Lionne (18 avril) à destination de Québec. On ne sait pas s’il est venu. 
Extrait. Engagement de Léger Vermier. 8 avril 1632.
(Source : AD76 en ligne. Notaire Jehan Fresquet. 2E70/193. Reconnaissance. 1632. Vue 350)
Note : Les registres paroissiaux d’Étouy ne commencent qu’en 1640. (AD60 en ligne)

Pour citer cet article

Guy Perron©2022, « Les engagés levés par la Compagnie de la Nouvelle-France pour le Canada en 1632 », Le blogue de Guy Perron, publié le 2 avril 2022.


[1] BAC en ligne. Convention entre M. le cardinal de Richelieu et le sieur de Caen pour aller prendre possession du fort de Québec en Canada restitué par les Anglais. COL, C11A 125, fol. 1-2v. 20 janvier 1632.

[2] Gervais Carpin, Le Réseau du Canada, Sillery, Les éditions du Septentrion, 2001, p. 133.

[3] AD76 en ligne. Notaire Jehan Fresquet. 2E70/193. Reconnaissance. 1632. Vues 350-353. 8 avril 1632.

[4] Louis Caron, Adrien Duchesne, Jean Gosse, Jean Jolly et Gabriel Le Cordier.

[5] http://www.migrations.fr/salamandreetlionne1632.htm . Ce billet contient beaucoup d’erreurs d’interprétation.

[6] Canadiana Héritage. Bibliothèque nationale de France. Département des manuscrits : Fonds français. Bobine C-9193, vol. 16738. Image 321. 1er décembre 1633. Transcription.

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8 réflexions sur “315 – Les engagés levés par la Compagnie de la Nouvelle-France pour le Canada en 1632

  1. antoine1637

    Quel magnifique travail de recherche/ fouillé comme «c’est pas possible» ! dommage qu’Antoine Brassard n’y s’y trouve pas ! ce sera pour une possible prochaine fois ! bravo et merci de nous enrichir M.Perron !

    -yvan@P.É.@Geo@Gilb.@jn-frç.@J.Ch.@Jn.Bpt@Jn.Bpt@Antoine et Françoise

  2. Bernard Laporte

    Une belle brochette d’engagé à un moment historique de notre histoire. J’ai apprécié particulièrement la biographie du chirurgien, Adrien Duchesne, oncle de Charles Lemoyne et celle de Martin Grouvel. Notre brave Charles Lemoyne établi à Ville-Marie a sans aucun doute été influencé par son oncle. Bravo encore pour votre beau travail de recherche.
    Bernard Laporte

  3. M F Degans

    Bravo pour ce travail magnifique…

    Perso je recherche les engagements des gars qui étaient sur le navire Chateaufort, mais impossible de trouver … tant pis pour moi ça viendra bien un jour

    En tout cas merci beaucoup pour ce travail magnifique

  4. D. Côté

    Merci encore une fois Guy. Intéressant d’en apprendre plus sur le retour de la France après les Kirke. Ainsi que sur les métiers requis pour la re-construction, les images, tableaux et extraits d’archives. En comparant avec ma base, je vois que je descends du m1 de Martin Prévost. Il a épousé en 1665, en 2e noces, Marie Dabancourt Lacaille (m Guillaume Falardeau), fille d’Adrien et de Simone d’Orgeville.

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