68 – L’expédition du navire Le Taureau pour le Canada en 1657

À la suite de son voyage de retour de Québec en novembre 1656, la flûte Le Taureau (150 tx) nécessite nombre de réparations : vergue de misaine rompue, grand mât coupé, garnitures à la mer, etc.expédition_blogue

Cela oblige François Peron, propriétaire des trois quarts du navire, à contracter deux prêts à la grosse aventure[1]. Le 16 mars 1657, il emprunte la somme de 300 livres d’Henry Vlamen, marchand de La Rochelle[2]. Puis, une semaine plus tard, par l’intermédiaire de Pierre Allaire[3], c’est le protestant Vincent Héron, bourgeois de Paris, qui lui prête 700 livres[4].

Les 1 000 livres tournois ainsi empruntées (à 30% d’intérêt) seront employées comme suit : une moitié pour les trois quarts des radoubs et victuailles du navire et une moitié sur les marchandises qu’il chargera en 1657 sur Le Taureau « pour trafiquer et négocier avec les habitants de l’Habitation de Québec et non pour faire la troque avec les sauvages et autres gens que lesdits habitants suivant la permission qu’en ont les Français. »

Il faut préciser qu’en cas de perte ou naufrage du navire, l’emprunteur (ex. : Peron) n’est pas tenu de rembourser; le prêteur (ex. : Vlamen) participe seulement  « au sol la livre du sauvage », c’est-à-dire à recevoir une part des épaves proportionnelle à sa part de la perte totale[5].

Obligation de François Peron à Henri Vlamen

Les préparatifs

Le mois d’avril 1657 est chargé pour le marchand protestant rochelais. Quinze engagés sont levés pour le Canada à partir du 10 avril. Le même jour, Nicolas Chagneau reconnaît devoir à Peron la somme de 155 livres pour vente et livraison de marchandises à raison de 11 livres 5 sols de profit[6]. Espérant passer sur Le Taureau, Chagneau promet de payer cette somme en castors gras un mois après l’arrivée du navire à Québec.

Le 13 avril, c’est au tour de Jean Leboisme de s’entendre avec Peron concernant son embarquement[7]. Il promet de payer la somme de 60 livres pour son passage au commis de Peron à Québec ou au capitaine du navire, Élie Tadourneau. À défaut, cette somme sera payée par son père[8] dans les quinze jours suivant son arrivée. S’il ne peut rembourser, Leboisme travaillera dans la colonie pendant trois ans moyennant 75 livres par an. De plus, Peron lui prête 26 livres (à 30% d’intérêt) pour des marchandises qu’il chargera à bord du navire.

Accord Peron-Tadourneau

Comme à l’habitude, avant d’entreprendre une expédition, François Peron et Élie Tadourneau s’accordent sur les conditions suivantes pour le voyage de 1657 :

  • les victuailles affectées au voyage, soit pour le capitaine, l’équipage et les passagers, sont fournies par Peron (¾) et Tadourneau (¼);
  • le sel qui y est chargé (44 muids[9]) appartient à Peron (¾) et Tadourneau (¼);
  • chacun d’eux partagera au prorata les profits et les pertes;
  • les gages du capitaine et de l’équipage sont de 500 livres.

L’armateur donne pouvoir à son capitaine de navire d’agir en tout ce qui se présentera concernant le navire, tout ce qu’il conviendra à l’amiable et à la rigueur de justice[10].

Un nouveau commis

Procuration de François Peron à Michel Desorcis pour le représenter à Québec. 17 avril 1657. (Source : AD17. Notaire Abel Cherbonnier. Liasse 3 E 1128, fol. 107. 17 avril 1657)
Procuration de François Peron à Michel Desorcis pour le représenter à Québec. 17 avril 1657.
(Source : AD17. Notaire Abel Cherbonnier. Liasse 3 E 1128, fol. 107. 17 avril 1657)

Le marchand Jean Gitton ayant instruit Michel Desorcis[11] lors du voyage de 1656, ce dernier est fin prêt à lui succéder comme représentant de François Peron à Québec. Le 17 avril, Peron donne charge, pouvoir et puissance à Desorcis de prendre soin de ses affaires au voyage de 1657, c’est-à-dire du navire, des victuailles, des marchandises chargées pour le compte de Peron, des passagers, du fret et autres choses[12].

De plus, il doit représenter la personne de Peron et faire tout ce qu’il conviendra sans aucune restriction ni limitation comme il ferait pour son propre compte. Au retour, il devra lui faire un rapport fidèle de ses actions et, au cas où il demeurerait à Québec, envoyer le rapport de ses négociations et le compte des dettes restantes et autres effets de Peron laissés par Desorcis en 1656.

La flûte Le Taureau transporte aussi des marchandises pour le compte d’autres marchands. Ainsi, le 28 février 1657[13], Léonard Compain, associé avec Guillaume Feniou, son beau-frère, emprunte de Vincent Héron la somme de 300 livres qui doit être employée au paiement d’une partie des marchandises qu’il charge pour son compte et celui de Feniou sur le navire de Peron. Ces marchandises sont adressées à Feniou pour Québec.

Le départ

Enfin prêt à faire voile, Le Taureau part de la rade de La Rochelle le 18 avril et arrive « assez heureusement », après un périple de 65 jours, le 22 juin à Québec[14].

De l’équipage, nous connaissons :

  • Élie Tadourneau, capitaine, de Marennes
  • Jean Denilt, 48 ans, canonnier
  • Jean Rait, 23 ans, marinier

Des passagers, nous connaissons :

  • Nicolas Chagneau, marchand, de La Rochelle
  • Léonard Compain, marchand, de La Rochelle
  • Michel Desorcis, commis de François Peron
  • Antoine Grignon, marchand, de La Rochelle
  • Jean Leboisme, de Nantes
  • Léonard Pilot
  • Daniel Suire, fils de François Peron

Les engagés de François Peron, au nombre de 15 (6 femmes, 9 hommes), sont :

Jean Bourdelais Antoine Magnan
Anne Bouyer (Boyer) Louis Martelot
Hilaire Charonnet Marie Pavit
Marie Drouillard Jacques Pifray
Suzanne Duval Hélène Quartier
Jeanne Garnier Étienne Rajat
Laurent Gouin Mathurin Texier (Tessier)
Mathurin Gouin

La flotte de 1657 destinée pour la Nouvelle-France est composée de cinq navires dont trois partent de La Rochelle, un de Rouen et l’autre de Saint-Nazaire. Ils sont :

  • Les Armes d’Amsterdam (250 tx), de La Rochelle (capitaine Jean Guionneau), frété par Pierre Gaigneur et Jacques Massé;
  • Le Nantois, de Saint-Nazaire, frété par le sieur Lecerq, marchand à Nantes;
  • Le Saint-Sébastien, de Rouen (capitaines Guillaume et Jean Poulet);
  • Le Taureau (150 tx), de La Rochelle (capitaine Élie Tadourneau), frété par François Peron;
  • La Vierge (150 tx), de La Rochelle (capitaine Fabien Marot), frété par Fabien Marot (1/3).
Caractéristiques des navires composant la flotte de 1657 à destination de Québec. (Source : Collection Guy Perron)
Caractéristiques des navires composant la flotte de 1657 à destination de Québec.
(Source : Collection Guy Perron)

Le Conseil de la Traite

Par son arrêt du 7 mars 1657, le roi prend de nouvelles dispositions qui consistent en une réforme complète du système jusque-là établi. Cette refonte, écrit Trudel[15], repose sur la création d’un Conseil de la Traite. Cet arrêt de 1657 détermine ce qu’en seront les opérations : à l’exception des marchandises de subsistance, que les marchands de France demeurent libres de « débiter aux habitants », et des vins et eaux-de-vie dont le commerce est interdit avec les Amérindiens, toutes les marchandises de traite seront, à l’arrivée, déposées entre les mains de la Communauté des Habitants; les factures de ces marchandises seront présentées au Conseil de la Traite « pour être fait un tarif » de leur valeur avec les frais et profits. Avec ce système, il ne devrait plus y avoir surenchère, pensait-on, des marchandises de traite, ni évasion du droit du quart, ni mauvaise répartition des revenus.

Le retour

En 1657, il ne semble pas venir de pelleteries des pays d’en haut, mais huit Français et des Algonquins, partis en traite chez les Attikamègues du Saint-Maurice, reviennent chargés de castors. Cette année-là, la cargaison de peaux de castors retournant en France vaudrait au moins 45 000 livres[16].

Après avoir fait charger Le Taureau de quelques pelleteries et orignaux (tant pour les habitants de Québec, quelques marchands et commissionnaires rochelais que les propriétaires du navire), Élie Tadourneau quitte la colonie le 27 septembre[17] avec, à son bord, Jean Laurent (engagé en 1656) banni du pays. Le 9 octobre suivant, à la sortie du fleuve Saint-Laurent, le navire trouve mauvais temps : un vent d’ouest sud-ouest le pousse vers la côte de la baie du Cap de Ray. Le mauvais temps continuant, deux appareils de voile sont défoncés et rompus. L’équipage est contraint de mouiller l’ancre pendant trois jours. Recevant divers coups de mer, le navire est dégarni de ses agrès et apparaux. Le grand mât est prêt à être coupé ! Le lendemain du départ du Cap de Ray, le mauvais temps continue avec plus de véhémence de telle sorte que la plupart du temps Le Taureau est sous l’eau tant la mer est « émerée ».

Cap de Ray à Terre-Neuve
(Source : http://cf.maps.yahoo.com)
Extrait. Carte des côtes de Terre-Neuve. La baie du Cap Ray est encerclée. (Source : Bibliothèque nationale de France, département Cartes et plans, CPL GE SH ARCH-23 in http://gallica.bnf.fr)
Extrait. Carte des côtes de Terre-Neuve. La baie du Cap Ray est encerclée.
(Source : Bibliothèque nationale de France, département Cartes et plans, CPL GE SH ARCH-23 in http://gallica.bnf.fr)

À 300 lieues de La Rochelle, encore une fois, la mer est si orageuse que le navire est toujours sous l’eau. Les mariniers ont de l’eau jusqu’aux aisselles. Le mauvais temps, les pluies et le brouillard ne cessant pendant tout le retour, les membres de l’équipage sont constamment mouillés de part en part, leurs habits et vêtements n’ayant pas le temps de sécher. Ni le navire, ni les marchandises n’ont pu être visités pour constater d’éventuels dommages « tellement ils étaient fatigués et battus de la mer ».

Le Taureau arrive à La Pallice le 31 octobre, après une courte traversée de 35 jours, puis mouille dans le havre de La Rochelle le 3 novembre[18].

Le fils de François Peron, Daniel Suire, est resté dans la colonie. Il va y séjourner pendant deux ans, car il est témoin devant notaire au cours des hivers 1657-1658 et 1658-1659[19].

Remboursement d’emprunts

Cette expédition de 1657 semble avoir été profitable pour François Peron puisqu’il remet à Anne Gassan, le 26 novembre suivant, les 6 240 livres empruntées auparavant en retour de ses deux poinçons de castors (cachetés du cachet de Peron et marqués de sa marque) laissés en gage et nantissement[20].

Les 300 livres empruntées en mars 1657 sont remboursées par François Peron à Henri Vlamen le 5 novembre 1659, par deux billets des 19 janvier et 6 juillet 1658[21]. Quant aux 700 livres, Peron les remboursera à Pierre Allaire, faisant pour Vincent Héron, le 11 mai 1658[22]. Ces deux emprunts devaient être payés dans un mois après l’arrivée du navire à La Rochelle, soit en décembre 1657 !

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Pierre Simard dit Lombrette et son fils Noël passagers à bord du navire Le Taureau en 1657 ?

Selon le site web BerSim[23], Pierre Simard dit Lombrette est témoin au contrat de mariage de son neveu le 25 mai 1657 en France. Comment aurait-il pu s’embarquer sur Le Taureau si ce dernier quitte la rade de La Rochelle le 18 avril ?

Ozanne Achon passagère à bord du navire Le Taureau en 1657 ?

Pierre Tremblay et Ozanne Achon passent un contrat de mariage le 19 septembre 1657 devant le notaire Claude Auber. Les trois navires rochelais étant arrivés avant cette date, Ozanne a pu débarquer à Québec autant le 27 mai (La Vierge) que le 22 juin (Le Taureau) ou le 20 août (Les Armes d’Amsterdam).

 


[1] Prêt consenti à un armateur et non remboursable en cas de naufrage. Mais lorsque le navire revient, le prêteur s’assure un « profit aventureux » très substantiel soit 30 %, soit de 3 à 5 % par mois, sa créance étant privilégiée. Mémoire d’un port. La Rochelle et l’Atlantique XVIe-XIXe siècle. Musée du Nouveau Monde, La Rochelle, 1985, p. 26.
[2] AD17. Notaire Abel Cherbonnier. Liasse 3 E 1128, fol. 92 et 93 (anciennement pièce 11). 16 mars 1657.
[3] Associés et beaux-frères, Michel Lévesque et Pierre Allaire sont les représentants de Vincent Héron à La Rochelle. Pierre Allaire épousa Marie Lévesque, sœur de Michel, le 3 avril 1639 au Château de Dompierre.
[4] AD17. Notaire Abel Cherbonnier. Liasse 3 R 1128, fol. 94 et 95. 24 mars 1657.
[5] Lettre de Suzanne Bonniot à Guy Perron. 30 juin 1985.
[6] AD17. Notaire Abel Cherbonnier. Liasse 3 E 1128, fol. 101 (anciennement pièce 23). 10 avril 1657.
[7] AD17. Notaire Abel Cherbonnier. Liasse 3 E 1128, fol. 103 (anciennement pièce 18). 13 avril 1657.
[8] Il s’agit d’Antoine Leboisme (ou Lebohême) dit Lalime, armurier à Québec.
[9] Un  demi-muid équivaut à une pipe ou 402,33 litres.
[10] AD17. Notaire Abel Cherbonnier. Liasse 3 E 1128, fol. 105 (anciennement pièce 25). 14 avril 1657.
[11] Michel Desorcis épousa, en 1656, Françoise Delabarre, veuve du voiturier Jean Airault, alors gouvernante de François Peron.
[12] AD17. Notaire Abel Cherbonnier. Liasse 3 E 1128, fol. 107. 17 avril 1657.
[13] AD17. Notaire Abel Cherbonnier. Liasse 3 E 1128, fol. 82 et 83. 28 février 1657. Léonard Compain épousa Marguerite Feniou, sœur de Guillaume, en 1651. À la suite de la formation de leur société, Feniou et Compain consentent à partager les profits et les pertes pendant quatre ans, période pendant laquelle le premier devait travailler à Québec les deux premières années et le second les deux années suivantes.
[14] Selon le Journal des Jésuites, le 21 juin, « mouilla devant Québec le vaisseau du capitaine Tadourneau ». Abbés Laverdière et Casgrain, Le Journal des Jésuites, Québec, Léger Brousseau, 1871, p. 216.
[15] Marcel Trudel, Histoire de la Nouvelle-France, Montréal, Éditions Fides, vol. III : La seigneurie des Cent-Associés, t. 1 : Les événements, 1979, p. 246.
[16] Ibid., p. 269.
[17] Selon le Journal des Jésuites, le capitaine Tadourneau serait parti le 26 septembre. Abbés Laverdière et Casgrain, op. cit., p. 220.
[18] AD17. Fonds Amirauté de La Rochelle. Documents du greffe. B 5663, fol. 222 et 223 (anciennement pièce 109). 3 novembre 1657.
[19] Il est témoin à l’obligation de Louis Couillart de Lespinay à Martin Grouvel, le 23 mars 1658, ainsi qu’au contrat de société entre Jacques Lesot et Jacques David, le 15 mai 1659. BAnQ. Notaire Guillaume Audouart dit Saint-Germain.
[20] AD17. Notaire Abel Cherbonnier. Liasse 3 E 1128, fol. 111 (anciennement pièce 17). 9 août 1657.
[21] Voir note 2.
[22] Voir note 4.
[23] Source : http://www.naviresnouvellefrance.net/html/vaisseaux2/engages/engagesSimThe.html#simardpierre

10 réflexions sur “68 – L’expédition du navire Le Taureau pour le Canada en 1657

  1. Baris Richard

    Bonjour,
    Merci pour votre travail, qui m’a permis d’avancer dans ma recherche de cousins d’amérique (Achon, Agathe, Brisson, Sigourney) je me suis intéressé, aussi, à ceux qui les avaient accompagnés. Je pense avoir trouvé la naissance de Jeanne Garnier. En relisant l’acte d’engagement sur votre blog, il est écrit originaire de Fléac en Saintonge et non Clion . qui sont deux communes voisines.
    Voir dans le registre de Fléac , baptêmes 1601-1637 vue 196/216.
    Est-ce la Jeanne Garnier du Taureau ?
    Qu’en pensez-vous ?
    Cordialement
    Richard

  2. Nancy Gagne

    Mes ancêtres est Pierre Simard (dit Lombrette ) et son fils Noel Simard qui aurais pris l’ embarcation le Taureau en le 22 juin 1657 pour le développement de la nouvelle colonisation au Québec.
    Si advenant si intéresser d’échanger les recherche des informations sur le sujet veuillez me contacter Merci et au plaisir.

    1. Il est impossible que Pierre Simard et son fils Noël aient été passagers à bord du navire Le Taureau en 1657. Comme je le mentionne dans l’article 68 :

      Selon le site web BerSim, Pierre Simard dit Lombrette est témoin au contrat de mariage de son neveu le 25 mai 1657 en France. Comment aurait-il pu s’embarquer sur Le Taureau si ce dernier quitte la rade de La Rochelle le 18 avril ?

      1. Le 21 juin 1657, Pierre et Noël Simard arrivent à Québec… ???

        Alors, comment que, par la suite, on les retrouve à Sainte-Anne-de-Beaupré. Pierre Simard et Pierre Tremblay y travaille comme maçons pour le compte d’Étienne de Lessard.

        Les travaux de l’église sont véritables et ils ont bien débuté en 1657.

      2. St-Tremblay

        Du contrat de mariage du fils de Marsaud, frère aîné de Pierre, passé le 25 mai 1657, il ressort que Pierre n’est pas encore parti puisqu’il y figure en tant que témoin. Or des documents rendent compte que « Lombrette » travaillait à Sainte-Anne-de-Beaupré au Canada le 24juillet 1657. Pierre et Noël Simard sont donc partis entre mai et juillet 1657.

        Un fait nous permet de situer avec précision la date de leur traversée. Les Jésuites missionnaires à Québec tenaient un livre sur lequel ils mentionnaient l’arrivée des navires de France ainsi que leur départ : pour la petite colonie de Québec c’était en effet un événement important. Ils signalent, pour la saison 1657, l’arrivée de quatre navires : le 21 mai apparition d’un navire basque (Pierre Simard est encore à Puymoyen); le 21 juin le « Taureau » arrive de La Rochelle. Le 29 juillet et en septembre deux autres navires sont signalés, mais Pierre Simard est déjà au Canada à ce moment-là. Il ressort donc que Pierre et Noël Simard se sont embarqués à La Rochelle sur le « Taureau ». Si on tient compte que la traversée pouvait durer un mois, les Simard ont dû quitter la France fin mai 1657.

      3. Steve Tremblay

        Simard, Noël, dit Lombrette (fils de Pierre). Engagé, Né à Puymoyen, Angoumois, France. Engagé par François Perron, pour un contrat de 3 ans. Contrat du 10 avril 1657 chez le notaire Abel Cherbonnier.

        Simard, Pierre, dit Lombrette (père de Noêl). Engagé, Né à Puymoyen, Angoumois, France. Engagé par François Perron, pour un contrat de 3 ans. Contrat du 10 avril 1657 chez le notaire Abel Cherbonnier.

  3. Charles Lortie

    I am a direct ancestor of Jean Laurent. I have am aware of his banishment, but have never been able to identify the reason for this taking place. Is there documentation of why he was banished? Was it common to banish new immigrants under contract in New France due to infractions of the law? How serious would the infraction have to be? He returns to New France « several years later » and serves the property under Jean Talon. Do we know when he returned? Aboard what ship? There is mention of a man nicknamed « St. Jean » aboard the Saint-Sebastien on it’s crossing in 1665. Could this be Jean Laurent?

    1. Bonjour M. Lortie,
      Malheureusement, je ne connais pas l’origine du bannissement de Jean Laurent. Je ne sais pas non plus s’il est revenu en Nouvelle-France par la suite.

  4. Lisa Strause

    Thank you so much for all of your research and sharing. I am a descendent of both Michel Desorcis and Marie Drouillard. Their third great granddaughter and grandson married! I am so amazed that records can be found from so long ago and that they can be used to provide such insight to where we come from.

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